pour Mediapart, je vais quand même pas les remercier de faire le boulot de journaliste que les autres ne font plus, ni même me réabonner - pas tant qu’ils n’auront pas d’autre avis sur le 11 septembre que "on est convaincu que ce sont bien des pirates de l’air appartenant à Al Quaeda qui sont à l’origine des événements du 11 septembre et ceux qui en doutent devraient consulter un psy". Je n’oublie pas non plus que c’est Plenel et Mauduit qui ont transformé le Monde en torchon ultralibéral, avant de le refiler à Minc et Colombani qui les ont d’ailleurs foutu dehors peu de temps après. Et aussi, le comportement de Plenel face à l’enquête de Denis Robert, qui le rends aujourd’hui peu pertinent à pousser une beuglante sur le sujet concernant médiapart, même si cela est justifié. 

Pour le Canard, là ils ont fait une vrai faute sur Cahuzac, réduisant toute l’affaire à du clochemerle, en discréditant au passage l’un des témoins important, en titrant "une balance déréglée". Le canard probablement énervé par Mediapart sur lesquels ils sont maintenant très en retard, s’est risqué à tordre les fait plutôt que de les ignorer à défaut de pouvoir le corroborer. Plus qu’une erreur, cela constitue à mon avis une faute. Le canard patauge depuis un peu trop longtemps dans le clochemerle et les petites phrases, et devrait reprendre au moins un peu le journalisme d’investigation, ne serait-ce que pour éviter de se retrouver encore instrumentalisé dans une campagne de com’.

Donc effectivement, la prudence reste de mise et les besoins en révolution copernicienne dans cette profession n’en sont que plus évident. Si les politiques sortent tous de la même boite style ENA avec tous les mêmes idées, pour les journalistes c’est en gros la même chose.