@ Perslab
" J’irai plus loin : pour moi, une personne qui n’est pas un crocodile,
une personne douée d’une certaine humanité ne cherche pas à gagner plus
que les autres, ça n’a aucun sens : elle se sentira mieux dans une
société égalitaire et ne serait pas capable de rouler en limousine
davant des clochards. Donc ceux qui réussissent dans cette société sont
presque tout le temps des handicapés mentaux. Et c’est une critère
fondamental pour choisir les chefs. On peut être doué dans un domaine et
être handicapé mental sur les sujets essentiels. "
Je crois que vous avez tout dit... Si je m’en réfère à ma modeste expérience, quoique bien disposé au départ, j’ai moralement démissionné en cours de route et remisé toute espèce d’ambition professionnelle, me contentant de faire ce qu’il faut pour qu’on me foute la paix. La promotion au mérité ? Pas plus dans l’entreprise que dans la fonction publique...
J’irai plus loin moi aussi : je me demande si la promotion ne s’effectue pas directement en fonction de l’immoralisme et de l’incompétence. Tout en haut, les salauds, au milieu les médiocres, en bas le commun des mortels (avec ses défauts, qui sont les mêmes qu’au dessus, mais moins prononcés, moins véhéments).
Savoir donner le fouet est un art, tout autant que de savoir l’esquiver.