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Karvok 31 mai 2013 23:24

"la théorie du genre affirme plutôt que :
toutes les différences constatées entres les hommes et les femmes sont d’origine culturelles."
Bah non, mais merci de dire une telle absurdité, vu le nombre de fois où j’ai demandé ici une définition. Est-ce la peine que j’argumente ? On peut éventuellement débattre sur le sexe des anges, mais pour l’entrejambe des humains ça me parait compliqué, comment ne pas admettre que c’est 100% pur bio ? Maintenant que c’est dit, comment appelle-t-on ce qui n’est pas biologique ?
 
Une étude de genre (la théorie du genre n’existe pas, c’est une mauvaise traduction de "gender theory", "theory" pouvant signifier "theorie" comme "étude", et dans ce cas il s’agit toujours d’études), c’est juste des statistiques sur des caractères, des comportements ou des emplois, en séparant les hommes des femmes. Si c’est tant utilisé par les féministes, c’est que justement ça permet de montrer des inégalités entre les hommes et les femmes, par exemple sur les salaires à compétences égales.

@davideuardo :
Il n’y a aucune volonté d’homogénéiser, bien au contraire. Reconnaitre que certains caractères ne sont pas biologiques, c’est déjà un premier par pour accepter la diversité (soit dit au passage, la diversité est un facteur essentiel à la survie d’une espèce, ya pas que le cul dans la vie), qu’on apprécie ou non les choix des autres. Qu’importe qu’il y ai autant d’hommes en pantalon qu’en robe, tant que les hommes peuvent porter des pantalons ou des robes sans se faire insulter pour l’un ou l’autre. Il est où le problème ?
 
On peut toujours dire que la nature est bien faite, elle fait en sorte que tous les connards portent des uniformes, mais force est de constater que la nature n’y est pas pour grand chose. Et puis vu les facilités à différencier d’un simple regard un facho d’un gaucho, bien que ce soit parfois trompeur, je me dis que différencier un homme d’une femme, ça ne devrait pas poser trop de problèmes. Il y a bien sur les ladyboy, et ça ne doit pas forcément être agréable, mais il arrive bien vite le moment où on voit la différence, alors interpréter ces différences comme une nécessité naturelle pour survivre, j’ai de gros doutes. Raison de plus d’ailleurs pour ne pas attendre de vouloir un enfant pour mettre la main à la pate...
Par ailleurs on a beaucoup plus de relations sexuelles par simple plaisir qu’à finalité procréative (il y a toujours des exceptions évidemment), alors c’est pas la peine de brider inutilement son plaisir, ou en tout cas celui des autres. Et puis on n’est plus à l’époque ou un enfant sur dix survivait à ses 1er années, ni à celle où pour bénéficier d’une retraite fallait mettre ses gosses au turbin. On est censé former des société pour améliorer notre existence, pas pour perpétuer des contraintes.
 
Quant bien même il y ai des raisons "naturelles" (facteurs extérieurs) ayant antérieurement conditionné un comportement, si ces raisons n’existent plus, il n’y a pas de raison objective de conserver ces comportements. Ce n’est pas parce qu’un animal était porteur d’une maladie à une époque, qu’il faut perpétuer aujourd’hui une interdiction intransigeante et irraisonnée d’en manger, c’est au mieux juste une tradition sympathique, au pire un dogme religieux à la con pour identitaires paumés, mais pas de quoi justifier une croisade contre ceux qui en mangent ou n’en mangent pas.




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