Je simplifie, :
Gauche gauche droite puis
gauche droite droite
puis on reprend.
Ca va, ça va on a compris, et on est d’accord. OK.
Ensuite ?
On reprend la souveraineté, nous quittons l’Euro, OK .
Ensuite ?
On continue comme avant, chez nous ?
Puis-je simplifier, à mon tour, sans passer par des 2
puissance n ?
Il y a les monétaristes
Et il y a ceux qui se réclament de l’économie physique.
Point barre
Je ne connais pas de « isme » pour les désigner,
mais excepté le mouvement de Larouche et Cheminade, je ne vois pas où cette
question est centrale ?
Ni chez NDA, ni MLP, ni Asselineau, ni JLM etc.
Donc, comme dit l’ami FA, je simplifie : ( enfin j’aimerais
mais bon je développe … ^^ )
D’un côté, il y a l’économie physique, celle dont la
problématique est « d’améliorer le potentiel de densité démographique
relative » ( Leibniz ), autrement dit d’améliorer les conditions
d’accueil des générations suivantes. ( Donc pas exactement le monde selon la
City et Wall Street , entendre la priorité n’est pas le profit ou l’argent
)
Une réponse toujours plus juste aux questions
d’infrastructures, d’énergie, de système social est, dans cette conception,
prioritaire sur celle de rentabilité, usure pardon financement et autres
paradigmes monétaristes, lesquels « oublient » de placer l’humain au
centre.
Dans cette conception on peut presque affirmer que l’argent
est un accessoire, c’est l’huile autour de votre mécanique, mais ce n’est, à
l’exact opposé des conceptions monétaristes, en aucun cas le but, la raison finale,
ce n’est que la substance irriguant une
économie qui pour une fois n’usurpe pas son nom : l’économie réelle.
Si, d’un coup de baguette magique, l’économie
« officielle » se déclarait être au service du peuple et de l’accueil
des générations suivantes, la même fée imposerait nécessairement un plateau de
jeu dans lequel les projets ( et la pensée ? ) à long terme ne
seraient plus bridés par ces principes de jeux qui veulent que l’argent
aspire l’argent et non irrigue une économie limitée à servir de prétexte au
tripot ou de bête à dépecer. (donc taux change fixe notamment en complément de
qui émet la monnaie )
De l’autre côté, le monétarisme, le système actuel, en
faillite qui plus est, ce qui ne semble pas préoccuper tant que ça F.
Asselineau, ( ???) et cette
question est liée une fois de plus à la conception de ce qu’est l’argent, ou
plus exactement à ce qu’on aimerait qu’il soit. Normalement c’est un droit
régalien, l’état fabrique point barre ( art 1-8 de la constitution américaine,
constitution systématiquement violée par l’empire depuis 200 ans et plus encore
par la FED 1913 …)
Comment se fait-il que MR Asselineau, qui veut ramener la
souveraineté au peuple, oublie régulièrement de parler des armes contre ce
monétarisme qui va nous tuer ? ( j’exagère à peine, projetez à + 25 ans… )
Les armes, c’est le Glass Steagall d’abord,
(séparation bancaire) la sortie de l’Europe n’est qu’un accompagnement, pas
l’action elle même qui castrera l’oligarchie et son argent fictif, qu’elle a
réussi à refiler aux nations. Argent fictif, toxique, illégitime mais au nom
duquel les sauces grecques, chypriotes, espagnoles, allemande nous serons
bientôt imposées.
Par tout cela, je ne vois pas le très monétaristo-compatible
Asselineau être très gêné.
Or comment se défaire du joug de l’Oligarchie dans une
dangereuse situation de crise autrement que la solution appliquée dans des
conditions similaires : Roosevelt en 1933 …
Ah merde, c’est vrai, FA n’aime pas l’Amérique.
Bon je corrige : Ne touchez pas à la
finance ! Faites comme fait ici Asselineau avec Cheminade lorsqu’il parle
de l’élection présidentielle 2012 : ignorez la question de la
finance ! On n’a pas que ça à faire hein, on a un combat à mener contre le
système nous hein !
Diviser pour régner ?
Le sympathisant lambda pour FA suggère volontiers ou
souhaite un rapprochement entre résistants contre l’UMPS.
C’est légitime, mais sur quelles idées communes, quels
paradigmes économiques ?
Quel diagnostique poser sur la situation, les banques en
faillite ou pas ? Etc.
Y’a du boulot pour se comprendre, avant même de tomber
d’accord ! …