ces bohommes sont pas bien objectif ,encor moin que riz c’est pour dire,j’ai vu que c’est un cercle de communistes je comprend mieux,un peu les soviets a Nuremberg ,les nazis étaient avec la bank et le patronat ,c’est eux qui on voulu la guerre des antisemite blablablabla
Delaisi Francis - La révolution européenne
Francis Delaisi (1873-1947) est un écrivain, journaliste et économiste
français. Socialiste, il collabore au journal La Vie ouvrière, est
membre du comité central de la Ligue des droits de l’homme et membre
directeur du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes
jusqu’en 1939. De 1927 à 1932 il est secrétaire général de l’Union
pan-européenne ; c’est un proche d’Aristide Briant et l’ami d’Anatole
France. Il est de ceux qui pensent que l’Europe ne connaîtra une paix
durable qu’avec une France et une Allemagne rapprochées, reposant sur le
principe de « la liberté de chacun d’être ou non fasciste ou démocrate,
antisémite ou philosémite », ce qui lui vaudra à la Libération d’être
dénoncé comme collaborateur ; il bénéficiera d’un non-lieu. Pourfendeur
des « deux cent familles » il est déçu par le double jeu du régime de
Vichy à l’égard des trusts, vend sa bibliothèque pour se procurer un peu
d’argent, et quitte Paris en octobre 1941 pour se retirer chez sa sœur à
Laval.
C’est là qu’il écrira La Révolution européenne.
Francis
Delaisi se veut pédagogue et c’est avec des phrases simples et des
exemples concrets qu’il amène le lecteur à comprendre le système
économique libéral basé sur l’étalon-or, « une invention de commerçants,
non de producteurs » et qui, alors que l’on pourrait penser que cet
adossement de la monnaie sur le métal est un gage de stabilité, « est en
réalité un compresseur des niveaux de vie, un frein au progrès social
». En décortiquant le mécanisme bancaire de la « machine à fabriquer des
dollars », l’auteur fait l’analyse des causes qui, en Amérique, ont
mené au krach de 1929, mais il explique aussi pourquoi les mesures
prises alors par l’État - parce qu’il n’a pas remis en cause les
fondements de l’économie libérale mais a, au contraire, tenté de jouer
avec les mêmes leviers qu’elle - n’ont finalement fait que d’aggraver et
propager ses terribles conséquences.
Se relevant à peine de la crise hyperinflationniste de 1923 et
affaiblie par les réparations fixées par le Traité de Versailles,
l’économie allemande fut l’une des plus durement touchée. La fuite des
capitaux a vidé les caisses de l’État qui, bien qu’à la tête d’un pays
muni de solides industries, compte en 1933 six millions de chômeurs.
C’est alors que, tournant le dos à l’étalon-or, et fort de l’idée que le
travail étant « la source universelle de toutes les richesses, il est
donc naturel qu’il soit la commune mesure des biens qu’il a créés », le
régime national-socialiste invente l’étalon-travail, qui permet de
remettre en route la machine économique et d’assurer à l’ouvrier « cette
indépendance matérielle sans laquelle la liberté politique et la
dignité de la personne humaine ne sont que des mots. » Parallèlement, il
met en place un système de troc avec d’autres pays, souvent ses
voisins, échangeant des produits agricoles et des matières premières
contre des biens manufacturés allemands. Parce que le Reich fait le
constat qu’il n’a pas assez de ressources pour échapper seul à
l’économie de marché et à la finance internationale, il invite les
autres pays européens à former ensemble un seul marché intérieur, un
seul « espace vital économique », jetant les bases d’une union
européenne au bénéfice des populations et non à celui du capital, sur le
modèle de cette révolution allemande qui « par un paradoxe surprenant,
[...] aura fait entrer dans la réalité quotidienne à la fois le vieux
rêve du socialisme et la plus profonde aspiration du christianisme
ancien. »
C’est à l’étude de cette Révolution européenne à laquelle l’auteur espérait faire adhérer la France, que nous sommes conviés.
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