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Rounga Flifuche 30 juillet 2013 16:43

En fait, le pouvoir est toujours fonction d’un rapport de force. Si le rapport de force est écrasant en ma faveur, on peut dire que j’ai un pouvoir absolu. Si le rapport de force est équilibré entre moi et différentes entités (personnes, partis, lobbies) je n’ai qu’un pouvoir modéré. Et enfin, si le rapport de force me donne perdant à cent contre un, mon pouvoir est pour ainsi dire nul.

Pour ma part, je souhaite garder un pouvoir nul, car tout l’éventail de pouvoir qui va de "pouvoir un peu plus que nul" à "pouvoir absolu" pose des problèmes, car la question est toujours de conserver son pouvoir et de l’augmenter. En effet, le pouvoir se définit comme la capacité d’appliquer les mesures que l’on a décidées, et le but d’un homme politique véritablement dévoué à sa cause est de mettre en oeuvre son programme. D’autres personnes veulent le pouvoir pour les avantages matériels qu’il rapporte, mais dans ce cas là aussi ils veulentt soit conserver leur pouvoir soit l’augmenter. Si j’ai un pouvoir modéré, alors je suis obligé de faire des concessions, des compromissions, je vais courber l’échine et ramper devant ceux qui ont un peu plus de pouvoir que moi. Si je ne fais pas ça, je jarte en deux secondes. Si j’ai le pouvoir absolu, j’ai conscience que des gens rêvent secrètement de me renverser, et qu’ils profiteront de la moindre perturbation du rapport de force pour le faire. Je dois donc maintenir celui-ci coûte que coûte, ce qui ne peut pas se faire sans répression, aussi subtile soit-elle. C’était dans ce cas de figure que me plaçais hypothétiquement en disant "si j’avais le pouvoir".




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