Pour vous Vaquette (concernant Chavez) car je ne vous connais pas personnellement mais votre personnage transpire la jalousie, la coquetterie et l’ auto-fellation sous couvert d’ humour, à plein nez ; mais je ne suis évidemment sûr de rien !
Y’ en a marre d’entendre des journalistes et
des ignorants salirent l’image d’un des plus grands homme de ce début
siècle, CHAVEZ, un petit bilan sérieux s’impose :
"Depuis plus
d´une décennie, certains grands médias ont diffusé une litanie de
mensonges concernant Hugo Chavez. Obéissant à d´autres intérêts que ceux
d´un monde meilleur pour les peuples, ils ont fabriqué des informations
pour inculquer à leurs audiences
l´image du « dictateur populiste ». Pourtant, ils n´ont pas vraiment
expliqué pourquoi ni comment ce surprenant dictateur a vaincu ses
adversaires politiques quinze fois sur seize dans les urnes, résultats
reconnus sans équivoque par tous les organismes internationaux.
Quant au « populisme », c´est le mensonge par omission auquel sont
livrés ces grands médias, à moins que le « populisme », ce soit par
exemple alphabétiser un million et demi de citoyens, réduire le taux de
malnutrition enfantine de 40%, faire passer de 6 à 13 millions le nombre
d’enfants scolarisés et faire passer l´enseignement secondaire de 53,6%
à 73,3%, de 895.000 à 2,3 millions le nombre des étudiants
universitaires, que ce soit créer 7.873 centres de santé, augmenter le
nombre de médecins de 400% réduire de 49% le taux de mortalité
infantile, opérer de la cataracte un million et demi de condamnés à la
cécité et améliorer l´espérance de vie de 72,2 à 74,3 ans ?
Etre « populiste », c’est aussi baisser le taux de pauvreté de 42,8 à
26,5% et celui de la pauvreté extrême de 16,6 à 7%. Suivant son
coefficient GINI, l´Indice de Développement Humain (IDH) du Programme
des Nations Unies (PNUD) classe le Venezuela comme le pays sud-américain
où l’inégalité est la plus faible.
Etre « populiste », c’est
également augmenter les budgets sociaux de 60,6%, faire passer le nombre
des bénéficiaires des pensions de retraite de 387.000 à 2,1 millions,
construire 700.000 logements populaires, rendre un million d´hectares de
terres à leurs ethnies originaires, remettre trois millions d´hectares
de terre aux petits agriculteurs, augmenter la consommation alimentaire
de 81%, faire passer de 250.000 à cinq millions le nombre d’enfants
recevant une alimentation à l´école, impulser 50.000 coopératives
populaires, augmenter le salaire minimum de 2.000% (16 à 330 dollars),
offrir aux adultes en âge de retraite et n’ayant jamais travaillé 60% du
salaire minimum comme retraite, 80% pour les femmes et les handicapés
physiques, réduire la dette publique de 45 à 20%, ou améliorer le PIB
par habitant de 4.100 à 10.810 dollars
Etre un « populiste
nationaliste », c’est sans doute récupérer la souveraineté énergétique
face aux monopoles pétroliers, aux secteurs électriques et de
communications et lancer ses propres satellites. C’est sans doute se
retirer du FMI et de la Banque Mondiale en remboursant ses dettes de
manière anticipée. C’est sans doute arriver à un taux de croissance de
5,5%, l´un des meilleurs au monde.
Et le « populisme
international » consiste évidemment à soutenir le continent américain
par 8.800 millions de dollars en dons, financements et aide énergétique.
A comparer avec les 3.000 millions de l´administration Bush.
C’est sans doute créer Petrocaribe (Pétrolière Caraïbes) qui offre à 90
millions d´habitants de 18 pays d´Amérique Latine et des Caraïbes ou
même à des communautés défavorisées des Etats-Unis un pétrole
subventionné entre 40 et 60% pour leur indépendance énergétique. Ou
créer avec huit pays une Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre
Amérique (ALBA) afin de lutter contre la pauvreté et l’exclusion
sociale. Ou créer avec 33 nations la CELAC (Communauté des Etats
Latino-américains et des Caraïbes) pour s´émanciper de la tutelle des
Etats Unis et du Canada.
Chavez a laissé au peuple bolivarien
du Venezuela une immense lueur d´espérance. Les programmes de santé,
d´éducation, d´alimentation et de logements sont bien en marche. Ce
n´est pas Henrique Capriles, gouverneur d´un des Etats du pays avec les
pires indices sociaux qui pourra facilement les convaincre qu´il fera
mieux. Alors qu’il a déjà fait ses preuves en leur retirant les
conquêtes sociales acquises pour avantager une minorité d´oligarques. "
(texte tiré d’investigaction)