Fragilité de la "dissidonce". L’enfer est pavé de bonnes intentions, et les "résistants" gavés de grosses prétentions. Nous ne sommes que peu de chose et les héros font pâle figure une fois sortis de leurs légendes auréolées de la couronne du temps qui gomme bien souvent les aspects sombres de ces hommes et femmes dont on ne retient que la gloire qui leur est prêtée par les livres d’histoires et les souvenirs embellis d’ignorance par la mémoire collective.
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Si nous avions vécu dans l’intimité des "gens de bien du temps jadis" qui ont parsemé l’histoire humaine, aurait on découvert que Jeanne d’Arc loin d’être pucelle était une Caroline Fourest avant l’heure ? Gandhi n’aurait il pas pu être aussi galopin qu’un Cohn Bendit dans un jardin de gamins ? Buddha qu’un gros mangeur boulimique et alcoolique qui tutoyais le cosmique grâce aux dix vins ? Jésus un fumeur de shit un peu trop cool pour son époque, obsédé sexuel de son état, toujours l’amour et le glamour à la bouche, après tout, certains ne voient dans une partouze que des bouts d’amour ?
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Il ne fait pas bon connaître ses idoles. Fréquenter ses héros dans leur intimité la plus secrète. On risque la désillusion et la déception à chaque recoins de tranches de vie.
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L’union sacrée espérée et chantée par un Soral autour de la vraie France Black Blanc Beur, si elle est belle sur le papier et dans l’idée ne pourra pas exister dans l’immédiat. Car on efface pas comme ça en quelques semaines, mois ou même années, les différences culturelles de chacun, qui n’ont, pour la plupart, connu que l’accélération du mondialisme selon Rothschild et Rockfeller, à partir du logiciel bien désuet hélas de nos tendres années qui pour certains, comme Soral, Dieudo ou Moualek remontent aux années 60 voire 50. Les moeurs ont évolué si vite que pour les quadras les quinquas les sexas, les septuas l’adaptation culturelle et l’inversion des valeurs fut rude à soutenir tant le rythme des changements sociaux divers ont été élevés.
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Comment réunir autour d’une même bannière des horizons aussi divers ? Pari insensé ? Utopie ? Oui tant que tous serons encore des hommes, aussi courageux, volontaires, téméraires soient ils.
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Cette querelle de clocher démontre parfaitement les limites de la réconciliation quand il n’y a forcément pas d’égalité. Réconciliation avec qui au fait ? Je ne sais pas vous, mais personnellement je ne me trouve pas d’ennemi direct, alors me réconcilier avec qui ? Je ne suis pas fâché. Je ne suis que suisse aussi, ceci expliquant peut être cela. Admettons, réconciliation avec vos ennemis d’hier (les fds ? les habitants des "kartchiers" ? Les "gauchos" ? Les "fachos" ? Réconciliation nationale entre marseillais et parisiens ? Mais ils sont tous devenus fadas ? Le gaulois est râleur et bagarreur dit on, savent ils s’unir quand il le faut ? C’est une autre paire de manche quand l’"ennemi" est trop vaguement défini, le sionisme, l’oligarchie, les riches, les banksters, l’umps, les puissances étrangères. Vague et à la fois précis mais encore trop abstrait. Car si on subit un système dans lequel on a pas choisi de naître, le combattre de façon efficace et réelle du point de vue individuel, relève un peu du Don Quichotisme ou du virtuel, sauf par nos comportements au quotidien qui découlent de nos éducations propres et multiples. Cohabitation, non c’est pas Cohen qui habite à Sion, détendez vous. La cohabitation n’est jamais aisée, il y a des compromis, des concessions à faire, des efforts à fournir et des auto censure d’égo à accepter. Seulement il y a beaucoup de gens qui ne fonctionnent que par hiérarchie ou élitisme y compris dans cette naissante "dissidence" dieu que je n’aime pas ce terme pompeux et triomphant...
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Cela semble être le cas de Soral, qui, on le sait, ne fait pas dans la demi mesure quand il s’agit de s’afficher en mâle Alpha et de prôner la compétition à tous les niveaux de vie. C’est sans doute la principale raison pour laquelle il se brouille tôt ou tard avec la plupart de ses collaborateurs. Humainement il doit être difficile à supporter, cela suinte de tous les éclats de ses yeux et du rayonnement de son être. Les ailes que lui donnent son récent et encore relatif succès qui va croissant ne doit pas arranger les choses mais plutôt accentuer les prédispositions de Soral pour le conforter dans ses défauts humains, dans ses certitudes tout en diminuant sa capacité à se remettre en doute ou se remettre en question qui le rendent effectivement plutôt diviseur que rassembleur, c’est certain, la noble idée de départ s’inverse pour atteindre son contraire. Typique des gens qui se posent en arbitre ou médiateur lors de rixes, les belligérants se retournent parfois contre celui qui a essayé de calmer le jeu. Et c’est lui qui, au final, plutôt que d’avoir réconcilié les deux camps, se retrouve entre les deux camps avec un risque accru de prendre des coups de la part des deux parties.
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Je ne serais pas surpris que Soral se fasse agresser par un musulman plutôt que par un sioniste. Bien que les deux options soient possibles tant le climat devient tendu. Le danger de s’exprimer ainsi en public avec son franc parler qui tend à insulter les quatre quarts de la population planétaire ne le met certes pas à l’abri des coups tordus. Qui peut savoir dans quelles oreilles vont trainer ici une insulte, ici une critique, ici un compliment, ici une phrase sortie de son contexte ? Position dangereuse que celle de l’orateur public qui joue avec des thèmes sensibles et explosifs même en temps de paix parfaite, alors dans un contexte de guerre économique et presque d’avant guerre mondiale,avec des inégalités sociales aussi flagrantes et génératrices de jalousies multiples et de renforcement des communautarismes, chacun se repliant sur soi et ceux qui lui ressemblent il est des mots qu’il faut manier avec prudence parfois. Chose que ne se prive pas de ne pas faire Alain Soral, ceux qui ont suffisamment de recul et suffisamment résistants à l’émotionnel et à la susceptibilité comprendront son franc parler et le sens de son discours qu’il faut aborder avec une vision quasi complète du personnage. Est ce que tous ses auditeurs ou spectateurs ont suffisamment de recul émotionnel, de bagage culturel et intellectuel pour ne pas se sentir offensé, insulté, ou carrément se voir embarquer dans des idéologies qui ne leur sont pas propres et rentrant en conflit avec leur éducation première, pouvant entraîner des pertes de repères conduisant à des troubles émotionnels et idéologiques ? Puisque toutes ces informations sont assénées à la vitesse d’un cheval au galop, rien que pour la personne d’Alain Soral, il en dit des choses à la minute, il y a, sur le net, tout un bagage d’informations qui doivent être étudiées longuement, normalement, par tous ceux qui absorbent ces infos, mais surtout par les jeunes oreilles ou yeux qui les reçoivent, pour en comprendre la signification réelle. Au temps du tout tout de suite,du prêt à consommer puis jeter, ces informations ingérées et non analysées peuvent aisément être mal comprises et interprétées de façon erronée par des personnes trop impulsives.
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Quant au monsieur de la vidéo, Ahmed Moualek, si il a des revendications, sans doute légitimes à exprimer ou des informations à communiquer sans vouloir passer pour un aigri hystérique à la limite du burn out ou de dérives psychiatriques, et bien je ne saurais trop lui conseiller d’écrire son texte posément et de travailler son élocution ou alors de laver son linge sale en privé. Car ici aussi, nous avons l’idée de départ, de sa part, de ne pas vouloir sembler passer pour un fou ou un traître, et il commet l’erreur, de sa propre initiative, d’arriver à l’exact inverse de sa volonté initiale. C’est dommage car il a l’air d’avoir des choses à dire, n’étant pas un novice en "dissidence" seulement sur 39 minutes et 17 secondes de vidéo, et bien il y en a 34 de trop par rapport aux infos communiquées au profit de bégaiements, de dégustation de thé, d’onomatopées diverses, d’insultes colériques, et de phrases incomplètes. Qui fait qu’il sera suivi par une frange, principalement musulmane, de la mouvance alternative (m’énerve ce mot dissidence) et sera soutenu par des olivier Mukuna par exemple, créant ainsi une division majeure dans la communauté E&R et à mon humble avis, ça ne fait que commencer.
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Comme quoi, même pour un ex laïc redevenu musulman, entreprendre quelque chose sur le coup de l’émotion n’est jamais salutaire. C’est au moins un point ou tout le monde y trouvera de l’égalité.