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O Scugnizzo O Scugnizzo 17 septembre 2013 21:06

La colère est légitime et l’article prend les tripes. Le clown Yoananas, le plus adulte du site (il estime lui-même l’âge de ses contradicteurs à plus ou moins 11 ans), notre grand-père à tous, arbore une fois de plus son nez rouge, la face de l’incohérence, la farce des propos. Libéral lorsque lui-même est en position de force, il appelle à l’autorité étatique lorsqu’il se retrouve en état de fébrilité. Qu’importe l’incohérence, tant qu’il y a l’égoïsme ! C’est que lorsqu’on a les yeux trop pleins de l’Ego, on ne s’aperçoit pas du double effet Kiss Cool du libéralisme, et un jour ou l’autre on se ramasse le boomerang tant chéri dans la face. La théorie a beau orné celui-ci de velours, le retour est en matière brute, tranchante, peut être même fatale. La lutte ne peut désormais se faire qu’au nom d’un Idéal, d’une Morale supérieure. Toutes les victimes de la globalisation néolibérale sont nos frères par le fait - sauf à faire partie de l’hyper-classe mondialisée, dans quel cas ce sont effectivement de simples marchandises - car il ne faut jamais oublié que les externalités négatives du processus de globalisation se mondialisent également. Lorsque tous les PVD seront pollués à l’extrême, rendus esclaves par des mono-cultures imposées, il ne restera plus que les pays du Vieux continent pour y exploiter l’environnement naturel et vital à bas prix.


La lutte se passe sur tous les fronts - transcendant obligatoirement sa propre personne - notamment concernant la langue. Certes pas besoin d’être un beau conteur comme d’Aurevilly, mais il convient de faire très attention aux mots employés. Le libre-échange, n’en déplaise aux amis libéraux, ne veut strictement rien dire. Pire, il est là pour tromper, ou autrement dit pour servir gentiment une certaine idéologie. L’échange est par définition libre, ou alors on appelle ceci du vol, de l’extorsion. L’échange donc est la rencontre de deux entités souveraines dans un but précis. Pour que celui-ci soit vraiment libre, les deux entités doivent se sentir en confiance, ce qui ne peut se faire qu’à l’intérieur d’un marché cadré, institutionnalisé, avec des normes sociales, culturelles, juridiques. Si on veut vraiment un marché libre, le seul moyen est que les deux entités, pour ne pas qu’une puisse obliger l’autre, soient sur un pied d’égalité économique, ce qui est pure utopie dans l’immédiat. Le terme "libre-échange" est une redondance sans nom, dont les amoureux de la langue française ne peuvent que se moquer. C’est qu’elle sert précisément à masquer le fait que l’échange n’est pas libre.

Libre-échange = échange non-libre. On a plus que jamais besoin d’une critique radicale, et non pas de cosmétique.



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