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Dominique 25 septembre 2013 06:07

Le problème avec notre mode de vie c’est que nous transformons systématiquement toutes les ressources que nous touchons en autant de sources de pollution. Et comme si cela ne suffisait pas, nous détruisons les écosystèmes qui parviennent quand même à résister. Les conditions nécessaires à la vie supérieure sont en train d’être rayée de la planète, et comme nous sommes le sommet de la chaîne alimentaire, il n’y a pas besoin de faire un dessin.

Dans de telles conditions, le réchauffement climatique devrait être le dernier de nos soucis. Mais bon, il y en a même qui croie que les nouvelles technologies vont nous sauver, alors que seul une minorité y a accès, et qu’elles ne font que rajouter de nouvelles sources de pollution aux anciennes.

Chercher l’erreur. Les anthropologues, comme par exemple Philippe Descola, ont démontré que le rapport de l’homme avec la nature est ce qui conditionne toute l’ontologie d’une société. Une ontologie n’est pas une théorie mais une pratique, car cela englobe non seulement la vision du monde mais aussi le mode de vie. Ils ont aussi démontré qu’il y a autant de formes du rapport de l’homme avec la nature que de formes de sociétés. Une chose est sure, une société qui est capable de détruire la nature de façon systématique et qui s’occupe tellement peu du bien être de ses membres qu’elle est capable de produire du carburant pour ses voitures avec son agriculture, ceci alors que des dizaines de millions de gens meurent de faim chaque année ne mérite pas de survivre.

Il y a un antidote, il passe par remplacer l’exploitation et le racisme institutionnel de notre société par le respect de notre seule source de vie, la Terre. La Terre nous donne l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, nos aliments et toutes sortes de matériaux pour nous habiller, nous loger et travailler. Ceux qui croire qu’il est possible de bâtir une société durable sur la destruction systématique de notre seule source de vie et sur des guerres incessantes pour ses ressources sont des psychopates. Malheureusement, ils sont au pouvoir dans la plupart des pays. Et à voir les autres réactions sur ce sujet, ils sont bien parti pour y rester jusqu’à ce que la dernière chose qu’il restera à mager sur Terre sera leurs cartes de crédit.

Comme le dirent les amérindiens qui n’avaient jamais lu Greenpeace mais qui voyaient les colons puritains les massacrer et massacrer les bisons, et qui parquèrent les survivants dans des camps de concentration baptisés réserves indiennes où la plupart moururent de faim et de maladies facilement soignable :

"Un être humain qui ne respecte pas la nature est incapable de respecter ses semblables."

Ils n’avaient jamais lu Marx et ils rajoutèrent :

"Vous ne comprendrez que l’argent ne se mange pas que quand il ne restera rien d’autre."

Cette prophétie est en train de se réaliser. La plus globale et la plus rapide de toutes les extinctions d’espèces animales et végétales à commencé sous nos yeux, ceci sur terre comme dans les océans et dans les mers, et il y en a qui perdent encore leur temps à parler de l’arbre qui cache la forêt, ce bien fondé du réchauffement climatique.




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