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Schweizer.ch 26 septembre 2013 19:01
"...toutes les excuses sont bonnes pour ne pas parler du sujet."

Je ne vois pas l’intérêt de parler de ce sujet. Pas plus que celui de visionner la vidéo, qui n’est rien de plus que la présentation d’un livre par un type rapportant ce que sa subjectivité en a retenu. D’une manière générale, l’opinion des gens ne m’intéresse pas, dans la mesure où ce n’est rien de plus que leur opinion.

En revanche, je me suis documenté sur l’auteur lui-même, par le biais d’un entretien en neuf parties, qui se trouve sur Dailymotion. Ensuite de quoi, il m’a paru opportun de mettre le vidéospectateur non averti en garde contre l’orientation politique de Rigouste. Mon intention n’était absolument pas d’échanger des propos avec qui que ce soit.

"Tu reproches aux révolutions dextrême gauche leurs méthodes de flics ( là il faut comprendre qu en faite tu reproches ces methodes à mathieu Rigouste ) qui lui même parle dans cet article des dérives sécuritaires."

Des dérives sécuritaires dans les sociétés capitalistes, les "démocraties populaires" ne dérivent pas sécuritairement, elles, elles se défendent contre leurs ennemis, qui sont ceux du prolétariat, comme de bien entendu. Nous sommes donc dans des registres très différents.
 
"T as donc démontré par a moins a que mathieu est schizophrene."

Mais non, il n’est pas schizophrène, il pratique un deux poids deux mesures, qui fait partie du b.a du militantisme politique, même chez les chercheurs en science sociale.

"Pire encore la personne dont on parle est je le soupconne anti-etatiste..."

Mais le communisme tend à la disparition de l’Etat. Il n’est pas aboli, il s’éteint de lui-même comme l’explique Engels, dans "L’anti-Dühring" :

« Le prolétariat s’empare du pouvoir d’État et transforme les moyens de production d’abord en propriété d’État. Mais par là, il se supprime lui-même en tant que prolétariat, il supprime toutes les différences de classes et oppositions de classes et également l’État en tant qu’État. La société antérieure, évoluant dans des oppositions de classes, avait besoin de l’État, c’est-à-dire, dans chaque cas, d’une organisation de la classe exploiteuse pour maintenir ses conditions de production extérieures, donc surtout pour maintenir par la force la classe exploitée dans les conditions d’oppression données par le mode de production existant (esclavage, servage, salariat). » 

Nous, nous savons qu’il n’en est rien, mais il y a encore des gens qui se raccrochent à ces chimères, faisant preuve d’un anti-étatisme que je qualifierai de "différé".

"c’ est donc assez ironique de lui faire le procès d’ être autoritaire."

Pas du tout, je viens de le démontrer.

"Quant à " son approche est d extrême gauche" signifierai que la sociologie est un outil de lextreme gauche."

Un économiste suisse, François Schaller, professeur d’économie politique, à qui on demandait combioen il y avait de foyers de subversion dans son pays, répondit : "Autant que de chaire de sociologie dans les universités." C’était il y a quelques années, mais rien n’a vraiment changé, pour autant que je sache.

"Ce qui est assez amusant à entendre de la part d un type qui pourrait nous faire croire qu il est cultivé ?"

Désolé, j’ai moi-même reconnu le vide sidéral, que tu as si pertinemment diagnostiqué.



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