Hallier, c’ est l’ histoire d’ un fou échappé d’ un parc à enfants et d’ une enfance trop engoncée qui s’ en va conquérir son monde imaginaire en commencant gauchement par les socialos. Il a cru ses muses et les moulins de Mitterrand. Et puis qui se ravise. Même les avions atterrissent toujours d’ une façon ou une autre.
Et devient sympathique, une fois tout cabossé, enfin, quand il s’ oublie un peu.
Les fous sympathiques, les foutraques, les marrants, ils sont à droite, à gauche, c’ est du sérieux, on veut que le monde change, même si les gens, eux, ne changent pas.
Merci à lui, et pour son amour des mots.