C’est vrai, j’y vais fort.
Mais d’une part il est pour moi évident que Guillemin est dans la posture de celui qui déboulonne les idoles, et d’autre part j’ai été surpris de voir à quel point Guillemin, grâce à Chouard, est devenu une référence obligée anti-système, bien souvent par des gens qui trouvent plus confortable d’écouter des vidéos irrévérencieuses que de se documenter sérieusement par eux-mêmes. Et les références qu’on a pas droit d’égratigner, je m’en méfie.
Lorsque Guillemin dit que, je cite à nouveau, "Talleyrand et Benjamin Constant se ressemblaient comme deux gouttes de pus", ça annonce clairement la couleur. Détester ces personnages, c’est tout à fait permis, comme il est permis de dire pourquoi et d’argumenter en ce sens. Mais user d’un tel vocable, au-delà de l’éclat de rire suscité, ça vous place dans un autre champ que l’histoire, dans la polémique, la provocation. Et sur Napoléon, tout est du même tonneau.
Donc Guillemin, pour moi, c’est simplement le pendant incorrect de Max Gallo.