Y a une petite fille, qui a les larmes de Voltaire dans les yeux. Et la voix du grand Hugo dans le cœur.

Elle y croyait, aux mots de Rostand, quand il lui disait timidement « je t’aime petite Française Leonarda ». Elle pensait qu’elle allait donner la main et se promener dans les jolis jardins de France avec Apollinaire...Elle se voyait sentir les parfums enivrants du printemps aux côtés de Prévert et regarder avec lui, s’en aller les deux escargots à l’enterrement d’une feuille morte. Elle imaginait tout cela, la jeune fille qui venait des froids pays de l’Est. Au bout de quatre longues années, elle qui valser heureuse, dans les bras de l’éducation nationale. Joyeuse année après année de s’enrichir de la culture du grand François. Son rêve posé sur son épaule, confiant d’un bel avenir dans les bras de Marianne. Sombra dans un tourment de mots sombres qui lui explosaient dans la tête « -vous pas Française, vous retourner vers nulle part, vous quitter la France »

Aujourd’hui, y a même plus de sable sous les pavés de la vie de Leonarda la Kosovare...La petite fille qui rêvait de dire bonjour à Molière.

Comme quoi, des précieuses ridicules de Valls, il ne restera que le ridicule.