• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


En réponse à :


12 votes
O Scugnizzo O Scugnizzo 21 octobre 2013 11:00

Ce qui est marrant c’est qu’avant ça Finkie a coupé les deux intervenants précédents, trop insignifiants à ses yeu, s’est allègrement moqué d’une jeunesse homogénéisée par ses soins "qui aime trop mais ne réfléchit pas", trop chrétienne à son goût (or on sait tous ce qui reste de chrétien dans notre civilisation), ridiculisant par le même tour de passe-passe toute une religion déjà réduite en cendre "qui dit aimez-vous les uns les autres uniquement pour se dorer l’égo mais qui ne connait rien à la réalité". C’est clair que lorsqu’on se prend à être l’élu du Ciel, et non pas de la masse vulgaire et sans signification des hommes, notre matière première n’est pas vraiment l’humilité principielle chère à Lévi-Strauss (qui, pour en arriver là, a du se séparer des siens et passer une vie dans les forêts) et les plus grands oxymores se réduisent en peau de chagrin. Cet acrobate "juif laïc" (sic !) de la pensée doit néanmoins exercer un certain pouvoir social, au vu de la tête crispée d’un Taddeï toujours plus petit lorsque son chéri Finkie se met mal.


Je voudrais également ajouter que si ce metteur en scène que je ne connais pas peut porter un argument dérangeant sur cette "France qui n’existe plus" et pourtant tant aimée par son peuple, il ne se situe que sur la même ligne horizontale de pensée que des nostalgiques à la Finkie ou encore Zemmour (à qui je porte certes plus de considération) (putain mais ils sont tous de la même famille les gens qui me viennent en tête :) ). Ils sont simplement à des pôles opposés de la même réflexion plate : la haine de la France. Celle de maintenant pour ceux-ci, celle de hier pour ceux-là, cela ne change rien. C’est en cela que malgré tous ces défauts, Soral est méritant. Sa nostalgie est constructive, il sait ce qu’il y avait de bien, il aime toujours autant ses compatriotes, il sait qu’à l’heure actuelle ce sont eux qui peuvent reconstruire une belle France. Il embrasse le mouvement dialectique de l’évolution (ou du changement pour les puristes), "détruire tout en conservant" dirait Hegel, mêler du neuf à ce qu’on a de meilleur pour évoluer. La destruction est la caractéristique principale de l’idéologie capitaliste. On ne peut pas être, aujourd’hui, hors système en tant que nostalgique conservateur qui a la haine de ses contemporains. Ils sont les idiots utiles, qui, par leur haine du présent, légitiment la destruction du passé (quand je vois Finkie il est légitime que je ne veuille pas de ce pain-là).



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON