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Jean Rigole Jean Rigole 23 octobre 2013 22:04

@ pegase
 
Le problème de l’immigration mexicaine ne se pose pas exactement en ces termes.
La première étape a été la signature du traité de l’ALENA (Accords de libre-échange nord-américain) entre les US, le Canada et le Mexique. Un traité entré en vigueur un an après celui de Maastricht avec la même chanson (prospérité, plein emploi, déréglementation du commerce, élévation du niveau de vie, etc).
Contrairement à ce qui avait été « vendu » aux américains, à savoir la limitation de l’immigration illégale, l’exact inverse s’est produit, d’où pression à la baisse sur les salaires pour les emplois peu qualifiés (dont les Afro-américains ont été les grandes victimes), disparition de plus d’un million d’emplois industriels et manufacturiers en dix ans... Jusque-là, rien de nouveau sous le soleil par rapport à l’UE.
 
Les deux bénéficiaires ont été les employeurs aux US et le gouvernement mexicain. Il a ainsi pu camoufler la faiblesse de son économie en exportant chaque année le million de personnes auquel le pays ne pouvait procurer d’emplois. Les expatriés ont injecté plusieurs milliards dans l’économie pour éviter l’effondrement et le chaos social au Mexique.
J’ai vécu plusieurs années à Miami, la seconde ville d’Amérique latine après Los Angeles, et puis vous dire qu’il existe aussi toute une économie parallèle. La blague à l’époque, et sûrement encore maintenant était : « L’Amérique, c’est pas loin ! ».
 
 
   




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