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tobor tobor 10 novembre 2013 01:27

Ces dystopies semblent, à la lecture ou en voyant un film, être des "mises en garde" sur les dérives de la société. Personne ne tient pour "le pouvoir" en place mais au contraire, pour ceux/celles qui s’y opposent, pourtant ces mises en garde ne semblent pas motiver un éloignement du modèle qu’elles annoncent, tout au contraire !
Le concept de big-brother est à présent intégré chez le citoyen dans une acceptation digne du meilleur des mondes
.
Soit la société moderne calque à posteriori son évolution sur des modèles venus de la littérature,
soit elle est poussée au cul par des dirigeants qui s’inspirent de bons écrits de fictions ("Tous à Zanzibar" (J Brunner 1967 présente un président U.S noir nommé Obomi en 2010...).
.
Pensons-y un instant :
Si on avait jamais entendu parler de dystopies (1984, Brave new world, Brazil, V for vendetta, ...) l’idée germerait-elle spontanément dans nos esprits ? pas si sûr !
...par-contre quand la dystopie y est disséminée, il est très dur d’appréhender qui, selon sa nature humaine, va en toute conscience ou/et inconscience donner les petits coups de pouce pour concrétiser ces idées en concoctant à sa mesure le monde de demain.
Ce modèle de dictature liberticide et technologique fait désormais partie de l’inconscient collectif et est du domaine du "connu", même si effrayant ; la société qui est un gros dinosaure se dirige plus facilement vers ce "connu" que vers "l’inconnu" que représenterait par exemple une révolution citoyenne...




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