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ffi 17 décembre 2013 16:15

Je persiste à dire que l’emploi de ce mot "matérialisme" doit être compris dans son débat avec Hegel, c’est-à-dire au sens que Hegel donnait à ce mot. Cf mon message ci-dessus.
 
Chez Hegel, le matérialisme n’apparaît pas du tout lié à la matière comme on l’entendrait en physique, mais comme ce qui "tend à diviser l’unité", le spiritualisme étant ce qui tend "à unifier une pluralité". Chez Hegel, il y a une dialectique, un mouvement continu et permanent entre ces deux principes divisions/réunions (thèse, antithèse, synthèse,...etc), le matérialisme appelant le spiritualisme et le spiritualisme appelant le matérialisme.
 
Marx explique sa position dans l’idéologie Allemande.
Il part du principe que le matérialisme engendre le spiritualisme (citation [cette conception de l’histoire] n’explique pas la pratique d’après l’idée, elle explique la formation des idées d’après la pratique matérielle), c’est-à-dire que le matérialisme (les infrastructures) engendre un spiritualisme, donc une forme de l’état (la superstructure), et la société parvient donc à un certain stade, un résultat matériel. A ce nouveau stade, il y a un donc un nouveau matérialisme, qui engendrera un nouveau spiritualisme (après révolution et changement de classe dominante) et la société parviendra encore à un nouveau stade, avec un certain résultat matériel,..etc.
 
La Fin de l’histoire est la fin de ce combat manichéen :
"Cette conception montre que la fin de l’histoire n’est pas de se résoudre en "conscience de soi" comme "esprit de l’esprit", mais qu’à chaque stade se trouvent donnés un résultat matériel [...] base concrète dont les effets et l’influence sur le développement des hommes ne sont nullement affectés parce que ces philosophes se révoltent contre elle en qualité de "conscience de soi" et d’"uniques". Ce sont également ces conditions de vie, que trouvent prêtes les diverses générations, qui déterminent si la secousse révolutionnaire, qui se reproduit périodiquement dans l’histoire sera assez forte pour renverser les bases de tout ce qui existe ; les éléments matériels d’un bouleversement total sont, d’une part, les forces productives existantes et, d’autre part, la formation d’une masse révolutionnaire qui fasse la révolution, non seulement contre des conditions particulières de la société passée, mais contre la "production de la vie" antérieure elle-même, contre l’"ensemble de l’activité" qui en est le fondement "
 
Le programme est clair : le communisme selon Marx, c’est l’ethnocide culturel complet et la destruction de tout le patrimoine antérieur...
 
Mais remarquez qu’une condition est de "s’appuyer sur les forces productives existantes".
Ce qui permet d’expliquer l’alliance systématique du communisme avec le grand Capital.
 
C’est pas pour rien que Marx, époux d’une femme de la Haute noblesse Allemande, a opéré depuis Londres, qu’il est enterré à Londres, que l’internationale socialiste est à Londres.
 
Le communisme, version Marx, c’est le rouleau-compresseur de la subversion anglo-saxonne à destination des gens modestes pour faire s’auto-détruire toute nation qui pourrait s’opposer à sa domination universelle sur le monde.




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