@cassia

"Cette femme précise dans cette interview que la situation des femmes en Algérie, son pays d’origine, est véritablement catastrophique pourtant elle insiste pour exporter ce modèle en Belgique"

pas seulement en Algérie, dans pratiquement tous les pays musulmans (une exception toutefois, puisque le Maroc fait le changement inverse avec la Moudawana, qui va à contre courant des islamistes), c’est un retour en arrière, et la société civile devient de plus en plus sexiste, violente et faisant une fixette sur la condition de la femme qui ne doit trouver de place qu’à l’intérieur de sa maison.
il y a une réelle contradiction, insurmontable, dans le "combat" de ces femmes. Elles se mettent volontairement sous le joug des hommes, et par la suite elles osent se réclamer libres et autonomes.
Les islamistes femmes (salafistes et soeurs musulmanes) ont beaucoup contribué à berner les femmes en leur faisant croire une sorte de libération par le religieux, une condition idéale de la femme musulmane... la réalité reste très prosaïque, voire sordide.
ce qu’elles ne doivent pas oublier, c’est que l’espace public n’est pas un droit pour la femme, c’est juste une tolérance (d’où le voile).
 Quant à la prière à la mosquée, ce n’est pas une obligation pour la femme, et la femme ne peut sortir de chez elle sans l’autorisation du mari ou de son tuteur. Il est clairement dit que la femme doit rester chez elle y compris pour la prière du vendredi, vouloir prier derrière l’imam est une innovation, ce n’est pas exigé pour les femmes. Donc les exclure de la salle de la prière n’est pas étonnant. Vouloir s’imposer qui est une innovation.
La première obligation de la femme est d’obéir à son mari. Vouloir changer les choses c’est vouloir réécrire l’islam, mais ceci sera une autre histoire.