-Oui tout à fait c’est pour détruire le captialisme in fine mais c’est très exactement ce
que dit aussi Attali !
R / Oui je sais , j’ ai écouté vos vidéos et je l’ ai lu à ce
sujet sauf que le projet n’ est absolument pas le même , Attali ne souhaite
pas l’ avènement du communisme ( bien
compris , il faut toujours le préciser
).
Pour Marx, le communisme n’est pas un projet politique,
économique ou social, il faut le savoir alors
que Attali lui souhaite un Etat mondial gouverné par une élite, cela n’ a rien
avoir.
Merci pour le lien
mais j’aurais voulu avoir le texte en entier, il y’ a beaucoup de falsification
de Marx qui circulent ( il est sans doute l’ auteur le plus falsifié et le plus mal
compris ) . Ils prennent des extraits et ils iinterprètent , je ne sais pas si
Marx était ironique ou pas quand il dit je voter pour le libre échange ( il
manie beaucoup l’ ironie de façon parfois très drôle ) et s’ il n’ est pas
ironique , je ne sais pas ce qu’ il veut dire.
Bref, le lien est sans intérêt …
-Je n’ai lu que le manifeste et
selon moi c’est l’inverse : Marx défends le communisme d’état, ce qui est
a même chose que la capitalisme d’état in fine :
R / Oui, bon, yoananda , il faut aller au delà du manifeste
que Marx a écrit très jeune !Voilà
par exemple à ce sujet ce que Marx et Engels écrivent dans l’Anti-Dühring : « L’État moderne, quelle qu’en
soit la forme, est une machine essentiellement capitaliste : l’État des
capitalistes, le capitaliste collectif en idée. Plus il fait passer de
forces productives dans sa propriété, et plus il devient capitaliste collectif
en fait, plus il exploite de citoyens. Les ouvriers restent des salariés,
des prolétaires. »
Il faut savoir aussi par
exemple que, David Riazanov, le
révolutionnaire Russe qui avait fondé l’Institut Marx-Engels et qui en est devenu le
directeur en 1920, a fini fusillé par les bolcheviques pour sa
défense de l’autonomie des syndicats et pour cause de production de manuscrits
inédits de Marx et Engels trop « perturbant ».
Ça montre à quel point il faut se méfier des « marxistes ».