C’est le principe même de causes et d’effets, l’un faisant naître l’autre par action puis réaction, c’est normal. Si on fait un collectif, pro quelque chose, on va faire réagir les anti quelque chose et ainsi de suite, cela fonctionne dans tous les domaines, en jouant sur les divergences des gens, cela vaut pour les individus et pour les groupes d’individus.
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C’est d’autant plus visible ici que l’on a des petits groupes d’individus qui exercent une domination matérielle, physique, philosophique et spirituelle sur des groupes d’individus plus grands. On nous dit quoi faire et ne pas faire sous le modèle du faites ce que je dis pas ce que je fais, quoi consommer, et à outrance de préférence, quoi penser, parce qu’on est trop con pour le faire par nous même, infantilisation, quoi trouver drôle ou non, parce que le peuple est par essence nauséabond, n’est ce pas, etc...
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Et ça fait plus de trente ans que ça dure, sans que la réaction causée par l’action des puissants ne fusse visible avant internet, ce qui avait aussi pour effet de donner une sensation d’isolement pour chaque mécontent du système, mais depuis internet, le mécontent isolé peut découvrir à large échelle qu’il n’est pas tout seul et que le nombre joue en faveur des mécontents face aux auto-satisfaits qui se succèdent et se gobergent à l’Elysée en prenant les gens vraiment pour beaucoup plus cons qu’ils ne le sont. Il est donc normal, qu’après trente ans de muselière ou les voix autorisées par les médias étaient toujours les mêmes, qu’il y aie un ras le bol général qui s’exprime, ras le bol symbolisé par le succès de Dieudo, par le succès de Soral, par le succès des voix discordantes, par l’attrait généré par les propositions alternatives au système oligarchique imposé.
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Que la dissidence racole pour le FN, c’est une théorie inversée de conspirationnistes anti goyim ça... On dirait du BHL, ou du Mohammed Sirfaoui dit Momo la Bricole...
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Evidemment qu’un boulevard s’offre au FN, mais ce n’est ni la faute à Dieudo ni celle de Rousseau, mais bien celles, nombreuses, de l’illusoire alternance gauche/droite qui valsent ensemble sur la même musique en faisant croire aux idiots que ce sont des politiques différentes. Même pas besoin de parler des nombreuses casseroles que les politiques au pouvoir ont aux fesses, et dont les affaires de premier ordre ne voient jamais de conclusion, ne trouvent jamais de coupable, que des responsables, mais jamais des coupables, Clearstream, Karachi, Bettencourt, pour ne citer qu’elles, etc... Dans ces affaires là, il n’y a jamais urgence, jamais de sanction, pas de conseil d’état réuni en trois heure pour sanctionner avec effet immédiat, rien, ça traîne d’année en année, et les protagonistes se foutent de votre gueule en se remplissant les poches de vos deniers. 
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Elles sont bien sûr étalées sur la place publique toutes ces frasques des dirigeants que vous élisez comme des moutons depuis des décennies en espérant que cette fois ci, le changement c’est vraiment maintenant. C’est cela qui ouvre un boulevard au FN, qui n’a jamais eu les rênes du pouvoir, mais qui est, évidemment, responsable de tous les maux du pays pour les socialistes, pacifistes bêlants de tout poil, ou les gauchistes de 68 au coeur pur, la fleur au fusil et les cheveux au vent.
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Quand les français pourront comprendre que c’est tout le système politique qu’il faut changer quitte à devoir botter des culs puisque ça ne se fera pas par les urnes, il n’y aura plus besoin de Dieudonné, de Soral, de Chouard, de "dissidents" divers comme d’été, puisqu’il n’y aura plus en face, ni de clique Valls, ni de Fabius, ni de Hollande, ni de Sarkozy, ni de Copé, ni de Juppé, ni de Fillon.
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Seulement pour installer une démocratie directe ou un truc y ressemblant adapté à la France, il va devoir couler de l’eau sous les ponts, car il y tellement de courants de pensées différents en France, ainsi qu’un passé historique tellement ancré dans les esprits qu’il faudra beaucoup de temps pour que cette idée germe dans la majorité des esprits, et il faut avouer que quand on entend, par exemple, certains royalistes s’exprimer et fantasmer de remettre un roi sur le trône de France, on se dit qu’un fleuve mettra beaucoup de temps à déverser son eau sous les ponts, et que c’est le peuple s’y retrouvera bientôt, en masse, à la rue, sous les ponts à regarder l’eau qui passe en buvant des litrons de rouge, pendant qu’une toute petite minorité continuera à se partager le gâteau France dont les miettes laissées à l’abandon ne suffira plus à satisfaire l’appétit grandissant des 60 millions de veaux.

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Encore faudrait il que les veaux que nous sommes sachions se mettre d’accord vers quel avenir voulons nous nous y rendre en troupeaux et laisser à notre descendance. Et ça c’est notre faiblesse qui fait la force des puissants en place.