Sur le fond de l’affaire, l’avortement, le droit à l’avortement, c’est une question complexe que l’on ne peut pas traiter en commençant par la conclusion, et surtout pas avec des slogans abstraits et simplificateurs, dans un sens comme dans l’autre. Avoir un enfant que l’on ne désire pas, c’est pas la joie, avoir des parents qui ne nous ont pas désiré, c’est pas la joie, mettre fin à un processus de formation de la vie dans son ventre, c’est pas la joie non plus. Donc on doit choisir la moins mauvaise des solutions, et il est inutile de se jeter à la figure la preuve que les solutions des autres ne sont pas idéales : il n’y en a aucune qui soit idéale sur ce sujet.