D’après une étude monumentale menée dans 53 pays par le Professeur Richard Lippa, sur les envies professionnelles des hommes et des femmes, "il
y a beaucoup de différences. Les hommes sont plus intéressés dans la
réussite de domaines orientés vers la compréhension du monde, des objets
comme l’ingéniérie, la mécanique. Les femmes sont relativement plus
intéressées par une réussite auprès des personnes." Pour le Pr. Lippa, il y a probablement une explication biologique
à ces différences universelles, qu’on retrouve aussi bien au Pakistan
qu’aux Etats-Unis, et qui ne dépendent donc pas de la culture. Le Professeur Trond Haaken Diseth
observe, quant à lui, que, dès l’âge de 9 mois, les enfants se dirigent
spontanément vers des jouets associés à leur genre. Il y a bel et bien,
selon lui, des dispositions innées selon les genres, qui seront certes
modulées quelque peu par l’environnement et l’éducation. Ce que confirme le Professeur Simon Baron-Cohen, une
pointure en psychopathologie du développement dans les départements de
psychiatrie et de psychologie expérimentale à l’université de Cambridge.
D’après lui, c’est le niveau de testostérone, quand
l’enfant est encore dans le ventre de sa mère, qui produit des
caractéristiques et des centres d’intérêts différents chez l’homme et la
femme :
.
"Nous avons remarqué que plus le niveau de testostérone était élevé
avant la naissance, plus le développement du langage était lent quand
l’enfant était petit, moins il créait de contacts jusqu’à l’âge de 1 ou 2
ans. Un haut niveau de testostérone est associé avec un niveau de
langage moins important et un développement social moins important.
[...] Nous avons suivi ces enfants juqu’à l’âge de 18 ans pour voir
comment ils évoluaient. Nous avons découvert que plus vieux, ces enfants
qui avaient eu un haut niveau de testostérone avaient plus de
difficulté avec l’empathie [...]. Mais ils avaient aussi plus d’intérêt
pour les structures, pour essayer de comprendre le fonctionnement des
objets."
.
Le haut niveau de testostérone caractérise évidemment les hommes. Le documentariste norvégien va également à la rencontre du Professeur Anne Campbell,
psychologue évolutionniste, qui confirme l’origine innée (génétique)
des différences de centres d’intérêts entre les hommes et les femmes. En
bref, les scientifiques sérieux confirment que nous sommes un mixte de
nature et de culture, mais qu’il ne faut surtout pas oublier la
biologie, qui est déterminante, tandis que les théoriciens du genre
présupposent que la biologie n’a aucun rôle, car ils sont avant tout -
c’est patent à la fin du documentaire - des idéologues. Suite
au débat national qui a eu lieu en Norvège après la diffusion de ce
film, l’Institut gouvernemental norvégien pour les études de Genre,
l’institut NIKK, a cessé de recevoir toute subvention et a dû de ce fait
fermer. Alors que la théorie du genre a, semble-t-il, déjà fait son
temps en Norvège, le bon sens ayant repris le dessus, la France
va-t-elle se laisser encore bercer longtemps par de telles sornettes ?
.
Ci-dessus : Retranscription de quelques points importants soulevés dans ce document vidéo pris sur l’excellent article de Clémentine, sur Avox.fr. : http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/theorie-du-genre-la-norvege-dit-130622