Or, je retrouve dans ce reproche une forte similitude avec celui que Nietzsche fait à Socrate : celui d’avoir sorti la forme (côté apollinien) de l’informe (côté dionysiaque), et d’avoir mis en valeur une morale qui bride les instincts des individus. Cela renvoie à l’article que Eric Guéguen a posté récemment.
Il y a similitude mais ça s’arrête là. Nietzsche vise la part animale de l’homme, les instincts, le dionysiaque.. Lao-Zi vise l’union du Ciel et de la Terre, le non-agir étant l’action suprême fécondée par le Ciel. Ce qui implique détachement et renoncement à soi, alors que Nietzsche veut libérer les instincts afin d’exalter l’homme..