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ffi 21 février 2014 19:16

Extrait :
"C’est aussi une socialisation de genre, ça on y pense beaucoup moins, qui va passer par des modèles que l’on porte soi-même "hein" en tant que femme ou homme sur notre propre rapport au genre, c’est-à-dire que, en tant qu’enseignant ... "hein", on donne à voir à l’enfant... "hein" des signaux et des modèles de la masculinité ou de la féminité ... "hein". Donc ça ne passe pas que par ce qu’on propose à l’enfant en terme de jeux, de comportement, c’est soi-même, on va constituer un modèle de rôle de sexe pour l’enfant... "hein". Dans la famille, l’enfant peut très bien observer qu’est-ce qu’un homme fait, qu’est-ce qu’une femme fait, qu’est-ce qu’un père fait, qu’est-ce qu’une mère fait, en regardant tout simplement ses propres parents... "hein". Donc il voit bien que certaines tâches sont plutôt dévolues "hein" aux femmes et d’autres aux hommes... "hein". Ce qui fait que cela, on l’oublie un petit peu et qu’on se centre beaucoup, par exemple dans le monde de la petite enfance, sur la question des jouets "hein", qui revient un peu comme une ritournelle "hein", novembre décembre chaque année "hein" et que, à force de ne se centrer que sur ces questions là, on ne voit pas les autres dimensions de cette socialisation de genre."
 
Le positionnement des "hein" est en soi intéressant.
Cela me semble être une sorte d’appel subliminal à l’unité et au conformisme :
En effet, "Hein" s’entend comme "Un".

Si tel est le cas,
1° cela permet de dégager les éléments principaux du discours stéréotypé que l’UN entend que le petit mouton répète mécaniquement.
2° Chaque fois qu’il faut rappeler l’Unité nécessaire, le "UN" ponctue la chose
 
Le discours semble extraordinairement soucieux du modèle que les enfants voient.
Qu’est-ce qu’un modèle ? C’est un Archétype.
Les enfants procèdent par imitation des Archétypes qu’on leur présente.
Ils font cela de manière inconsciente (ce sont des enfants)
 
La conférencière propose donc de se faire "Archétype" ("on va constituer un modèle de rôle de sexe pour l’enfant"), d’une manière particulière et dans un but précis.
 
Il est donc interdit pour l’enseignant d’être tout simplement lui, d’avoir une relation sincère et naturelle avec l’enfant.
 
Non, il doit se faire Archétype. C’est-à-dire qu’il doit être insincère et hypocrite avec l’enfant, prendre une manière d’être non pas véritable, mais calculée en vue d’une fin qu’il cache à l’enfant.
 
Ainsi l’enseignant n’a plus pour but d’élever l’enfant vers la condition humaine, qui consisterait à l’amener au-delà de l’imitation animale et de l’instinct grégaire, en le menant vers l’âge de raison.
 
Non, l’enseignant a pour but un truc nébuleux et utilise le moyen de l’Archétype pour manipuler l’enfant par son instinct grégaire afin que l’enfant soit amené à se conformer à cet Archétype de manière inconsciente, par le biais de l’imitation.
 
Le moyen utilisé est déjà en soi manipulateur et détestable. Mais qu’en est-il du but visé, ce formatage subliminal de la personnalité enfantine via le recours à un Archétype ?
 
Quelle est la logique qui préside à l’ingénierie de cet Archétype ? L’intérêt de l’enfant ?
 
Non, cet Archétype au sens où l’entend l’État aujourd’hui, n’est pas en raison d’une logique éducative, mais en raison de la négociation d’un soutien électoral entre le d’une part le candidat Hollande qui s’est emparé de la tête de l’État et d’autre part une coterie menée par le richissime Pierre Bergé.




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