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ffi 23 février 2014 19:03

Il y aura toujours des dérives, alors pourquoi se compliquer la vie ?
 
Les contre-pouvoirs commencent par l’antagonisme, puis ils finissent pas la collaboration : ils seront contre le pouvoir, mais tout contre... et la proximité entre gens raisonnable, aboutit à l’arrangement, à un partage équitable.
 
Multiplier les pouvoirs dans tous les sens n’aboutit nullement à l’émancipation, mais à la multi-mancipation (celle du pouvoir central, celle des associations communautaires, celle des autorités indépendantes, celle des instances supra-nationales,...etc).
 
A contrario, s’il y avait une Autorité et une seule qui ne pourrait donner que des ordres personnels, sachant que celle-ci en raison du temps limité ne pourrait prendre qu’une seule décision par minute et la moitié du jour, il lui prendrait environ 100 ans pour décréter 3 millions d’obligation, c’est-à-dire que seuls 2% des gens seraient commandé une fois dans leur vie par l’autorité... Et donc nous serions en fait quasi-complètement émancipés...
 
Cela justifie l’expression que la royauté, c’est l’Anarchie + 1, et que c’est donc le maximum de liberté en même temps que le maximum d’ordre...
 
Bref, toutes ces complications permettent de faire entrer le maximum d’acteurs dans le pouvoir, ce qui maximise en fait les mancipations des gens du peuple.
 
Il faut donc une Autorité et une Seule.
Cette Autorité doit être pensée en tant que volonté pure.
Étant Volonté pure, elle souscrit à l’idée qu’elle est sans intelligence, ni connaissance à priori des sujets, et qu’elle ne peut décider qu’après consultation de ces conseils, et donc sa faculté propre repose d’abord sur l’écoute, puis sur la faculté d’agir.
 
Les conseils sont à l’Autorité comme l’intelligence est à la Volonté.
Ces conseils peuvent être naturellement de multiples formes :
- résultat d’une votation du peuple (référendum)
- résultat d’une votation de représentant du peuple (élus ou tirés au sort)
- résultat de la consultation d’un collège d’expert.
... etc.
 
Tout dépend de la question qui est posée.
 
Le système actuel est tout de travers. La conception de l’Autorité y est perverse.
 
En effet, l’on élit l’Autorité pour la force de son conseil (son programme).
 
Or, une Autorité qui a déjà l’intelligence de ce qu’il faut faire, a-t-elle besoin encore d’écouter ? Non.
Or l’Autorité qui n’écoute pas, n’est-ce pas un tyran ? Oui.




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