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Frida Frida 3 mars 2014 10:48

@Hijack

j’ai répondu à ton dernier post

sinon, Farida Belghoul nous donne l’illustration de l’inversion du genre. Elle a beau porté une robe, elle montre un être hybride. Il suffit de lire les commentaires sur E&R pour se rendre compte du public qui cautionne les délires et les comportements fantasques de Farida Belghoul. On lui attribue des "boules plus grosses...", etc etc ... ...
ceux qui ne voient pas qu’il y a un problème avec Farida Belghoul c’est qu’ils ont quelque chose dans les yeux et dans les oreilles.... ha ha ha

" Faut-il suivre Farida Belghoul ? Pas trop lorsqu’elle parle du genre. Non pas que ses arguments n’aient aucun intérêt : l’offensive du genre est sans précédent. Elle provoque le révisionnisme peillonien : "La théorie du genre n’existe pas"... Elle fait réaliser des "expérimentations" sur des enfants dès l’école maternelle. Elle les fait lutter contre des stéréotypes que, par définition, ils ne peuvent pas avoir acquis puisque ce sont des enfants – Alain finkielkraut a raison de dire que les enfants n’ont pas des gueules de stéréotypes -. Lutter contre les stéréotypes dès la maternelle, c’est lutter contre la loi des muscles et des goûts naturels. Ce gouvernement n’aura pas son comptant tant que tous les petits garçons ne joueront pas à la poupée.

Vincent Peillon colle les parents qui suivent Farida belghoul parce qu’ils dérogent à l’obligation scolaire, démontrant une fois de plus l’incohérence de ce droit obligatoire à l’éducation qui monte d’un cran :l’enjeu de l’école est de former des citoyens libres, c’est-à-dire des citoyens qui ne pensent pas comme avant... Bien que l’enfance soit conservatrice, car cet état de nécessité et de besoins cherche des cadres sécurisants, les enfants n’ont plus le droit d’être conservateurs, c’est interdit.

La liberté, souvent évoquée, rarement octroyée, est, chez les cohercitifs moraux, liberté de choisir le bien ; elle est, chez les socio-libertaires, liberté de ne pas penser comme avant ; elle n’est, pour aucune des forces en présence dans ce combat de coqs, liberté d’exercer son jugement,et de penser selonson inclination.

Le piège est donc que l’alternative réactionnaire à toutes les lois qui transfusent la théorie du genre à l’école maternelle n’est pas plus reluisante que ces lois. Que va-t-on opposer à la société du dérèglement moral ? Une société del’ordre moral, où les moeurs seront cadenassées comme enAfrique ou en russie, continent et Etta dans lesquels l’homosexualité est, non seulement pénalisée, mais réprimée de sévisses rarement dénoncés par ceux qui tempêtent contre les inversions gouvernementales.

La répression non plus n’enrichit pas son homme. Il n’y a de richesse que dans la liberté. Mais les post-soixante-huitards ont peur de la liberté qu’ils n’ont pas assez chèrement conquise. Ils se sont retournés contre elle. Ou bien, jusqu’au boutistes, ils veulent orienter la libération sexuelle. Leurs adversaires réactionnaires craignent que tout cela ne nous désoriente.

Contre le piège de cette fausse alternative, il faut prôner la libre construction de son comportement et de son identité sexuelle, hors des conditionnements psychiques ou politiques. Il faut refuser tous les tuteurs sociaux, aussi bien ceux qui font perdre ses repères à l’enfant avant qu’ils se soient mis en place, et puis qui se récrient contre la perte de la fertilité masculine ! Mais ces autres tuteurs ne valent pas mieux, qui entretiennent la fabrique à névroses et la fermentation des refoulements"




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