Ca devient de plus en plus
compliqué.
Mais c’est très bien cela me
permettra de précisez certaines choses et de réfléchir à d’autres.
Chitine , je suis d’
accord avec vous sur beaucoup de chose , notamment le fameux ordre naturel qui
n’ est qu’une justification d’un ordre socio culturel construit.
Et là-dessus je répond à daviduardo
que je rejette le tout déterministe et la fameuse théorie de la page blanche
qui stipule que l’ on peut inscrire ce que l’on veut dans l’être humain, c’ est
à ce constructivisme radical que nous
amène l’idéologie du genre selon laquelle l’homme n’ est que culture et la part
de nature en lui doit être gommée. Mais je rejette avec la même vigueur toute naturalisation
de phénomène culturel qui découle d’environnements sociaux, car c’est avant tout
une technique pour légitimer des ordres
sociaux pour des raisons purement idéologique.
Là ou je suis en désaccord
avec vous Chitine, c’ est lorsque vous dites « Sur un temps long, anthropologique et biologique, cette distinction(
nature / culture) n’a plus de sens ».
Je pense au contraire que
cette distinction n’a de sens que sur une étude de la totalité de l’histoire ,
en dégageant de cette étude ce que les hommes ont en commun , quel que soit le lieu
et l’ époque , on peut déterminer quelle est la part de nature et de culture.
Concernant votre exemple sur
la sélection naturelle, l’environnement socioculturel a une influence sur l’expression
des gènes et donc sur le phénotype, je suis d’accord avec vous là dessus mais c’
est lié aux contraintes extérieures !
Ceci dit, je ne considère
pas que la culture soi tune adaptation, voir une évolution des principes de
conservations de l’espèce (donc des instincts) mais elle donne des explications
culturelles.
Je conçois la culture
comme l’émanation de la conscience de soi, qui se manifeste par des pratiques religieuses,
artistiques, philosophiques et surtout
sociales.
S’il était vrai que les
phénomènes culturels n’étaient qu’une
évolution hyper sophistiqué des pratiques de base nécessaires à la survie, ils seraient identiques ou plus ou moins
semblables en tout temps et en tout lieu, hors nous constatons que ce n’est pas
le cas.
La culture bantoue n’est pas la culture cheyenne qui elle
même n’est pas la culture celtiques qui n’ est pas la culture Han qui n’ est pas la culture maori et ainsi de
suite !
Il y’a trop de différences
culturelles entre les peuples pour déduire que toutes ces cultures sont issus d’un
phénomène naturel commun.
Pour finir, je répondrai à daviduardo
sur ceci : « je suis
agréablement surpris que tu t inspire d expériences éthologiques qui
comparent les animaux et les hommes comme animaux sociaux » !!
Comprenons nous bien, je
n’ai pas plaqué des phénomènes culturels humains sur les rats et je n’ai pas
non plus plaqué le comportement de rats pour expliquer la culture humaine, je
maintiens cette attitude est absurde et conduit à des conclusions grotesques
comme d’affirmer que la notion de propriété privée est naturelle.
Dans le lien que j’ai
mit, on montre simplement que la position sociale d’un rat dans un contexte
environnemental donné n’est pas la même lorsque l’on change de contexte. Et il
est évident qu’ il en est de même pour l’homme , il s’ agit surtout d’ infirmer
l’idée d’ une supériorité ou d’une infériorité sociale naturelle (ce qui est un
oxymore ) entre les individus , la position sociale d’un individus dépend du contexte environnemental (pour les hommes
et les rats ) et culturel (spécifiquement pour les hommes).