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ffi 11 avril 2014 17:04

Comme je disais plus haut à Mac., chez l’homme, ce qui est essentiel, ce sont les contingences existentielles, c’est-à-dire ses rencontres, ses fréquentations, et en premier la famille où il naît : Surtout pendant l’enfance, il va mémoriser les manières d’être qui lui semblent les meilleures et les adopter.
 
Cette mémorisation, réitérée à travers les générations et au sein des voisinages, aboutit à des habitudes sociales, à des us et des coutumes, à des habitus.
 
De ce point de vue, les formes de sociétés subsistent à travers les époque, et on peut donc les modéliser logiquement comme on modéliserait des substances. La tentation est donc grande d’essentialiser ces habitus, ces us et ces coutumes.
 
Mais ce ne sont que des pseudo-essences, liées non pas à une nature spécifique, mais à une créativité ponctuelle qui s’est étendue par les contingences de l’existence dans une société, puis maintenue en tant qu’habitude.
 
Cela dit, bien que ce ne soit que des pseudo-essences, il n’en reste pas moins que leur force de cohésion est très grande, l’adhésion venant par l’amour que les générations ressentent les unes pour les autres.
 
Cela revient à peu près à ce que vous dites.
 
Mais je dirais que l’humain imite ce qu’il aime parce qu’il aime ça.
 
Vouloir changer l’humain, c’est donc vouloir le priver de ce qu’il aime.




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