Asselineau est intéressant par ses conférences,
mais il reste un technocrate qui, ayant tant arpenté les bureaux, en a pris le formatage : caractère lisse, effacé, sans aspérité, tout en rondeur, voire efféminé. Il suffit de voir quand il s’énerve : sa voix monte immédiatement dans les aigus, ça donne plus envie de rire qu’autre chose.
Ce genre de caractère n’a évidemment rien à voir avec celui de l’homme de terrain, de l’ouvrier, du Soldat, qui est franc, anguleux, moins calculateur que celui du bureaucrate.
La sortie de l’UE nécessite des gens de caractère, capables d’aller au clash sans trembler. Je ne vois pas ce caractère chez Asselineau.
Les bureaucrates font à mon avis de mauvais hommes d’états.