Je ne sais pas si j’ai l’esprit fin, je ne suis qu’un bougnoule francisé de fraîche date mais le léger rictus qui déforme instinctivement ma face hâlée, burinée par le soleil et l’air iodé du grand large m’indique sans trop d’erreur que mon cerveau primitif et reptilien a su détecter toute la subtile ironie de votre analyse Gangrène & Espérance, et c’est en mesurant toute l’absurdité de la situation additionée avec le poid de la bêtise ambiante généralisée que je me dis que nos ennemis réels et non inquiétés par toutes nos querelles intestines de cour de récré, doivent s’en payer des bonnes tranches amusées de nous voir ainsi divisés.