L’imposante visite de Vladimir Poutine en Israël
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Je cite rarement le Figaro, mais l’occasion fait le larron ...
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Poutine n’a pas été là-bas (dis) pour solliciter quoi que ce soit (comme certains l’ont fait) ... non, il y a été pour proposer (d’autres s’étaient plaints qu’il avait exigé) !
C’est une force d’aller chez l’ennemi à une condition, ne pas se soumettre à lui ...
Or Poutine, après cette expédition, avait durci sa position ...
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La crise en Syrie et le nucléaire iranien ont été, lundi, au centre de ses entretiens avec Benyamin Nétanyahou.
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De notre correspondant à Jérusalem
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Extraits :
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Les efforts israéliens pour obtenir un soutien russe (bouhhhhh) contre le programme nucléaire iranien n’ont pas obtenu de réponse claire de Vladimir Poutine.
Arrivé en Israël pour une visite de deux jours à la tête d’une
délégation de 300 personnes, le président russe s’est entretenu
longuement avec Benyamin Nétanyahou sur ce sujet, mais s’est contenté de
souhaiter que « le sujet soit résolu pacifiquement pour le bien de
toutes les parties ».
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Contrebalancer la domination américaine
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Après
les années d’éclipse qui ont suivi la chute de l’URSS, la Russie entend
redevenir un acteur de premier plan dans la région, et contrebalancer
la domination américaine, incontestée depuis la fin de la guerre froide.
Les Israéliens, qui ont eu plusieurs sujets de contentieux avec les
Russes, font tout pour s’assurer des bonnes dispositions de Moscou, dont
l’influence est capitale dans les dossiers iranien et syrien.
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Moscou
est un intermédiaire essentiel dans les difficiles négociations pour
convaincre Téhéran de suspendre son programme d’enrichissement
d’uranium. Le droit de veto russe au Conseil de sécurité de l’ONU fait
de Moscou un partenaire indispensable au vote de sanctions
internationales, mais pas toujours facile à convaincre. Les Russes ont
exigé et obtenu à plusieurs reprises la limitation de certaines de ces
sanctions.
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Le
dossier syrien est venu s’ajouter à celui de l’Iran. La Russie a
jusqu’à présent bloqué le vote par le Conseil de sécurité de plusieurs
résolutions internationales condamnant le régime de Bachar el-Assad, et
continue de livrer des armes à la Syrie. Le système S-300 refusé à
l’Iran aurait été livré à Damas, et des navires russes débarquent
régulièrement du matériel militaire dans le port syrien de Tartous. ( S-300 qui ont été à l’origine du recul US, notamment).
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Suite et source.
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