Une autre coopération européenne à but précis et réussie sans nécessité de "l’institution
permanente qui demande un chèque en blanc pour l’éternité" :
En 1985 la première production mondiale en télévision numérique par
les ingénieurs du groupe public français CCETT (pour les études techniques), la Société française Thomson
(pour le mélangeur numérique et les interfaces) la Société allemande Bosch
Fernseh (pour les magnétoscopes) et la Société Française de Production (SFP) pour
l’exploitation et la réalisation du premier vidéogramme.
Mais, d’une part les gouvernants français étaient persuadés que les
américains et les japonais étaient les seuls à pouvoir réussir en ce domaine.
D’autre part, comme chacun sait, protéger une réussite nationale ou
européenne est une horreur dans un système capitaliste.
DONC, la "gauche" étant déjà très brillante
en considération pour son pays à l’époque, elle confia l’exploitation de Canal
Plus, chaîne privée créée par le "socialiste" Mitterrand, à un magnat
de la presse qui s’empressa d’équiper son studio en matériel numérique commandé
à la firme japonaise Sony.