@merdaterre
-Je sais, je sais, c’est la politique, mais c’est en vertu de cette
constante historique, que tu dois connaître, que le projet Chouard est déjà
mort-né.
------> D’ abord, il n’y a pas de « projet de Chouard »,
il y’ a le projet d’une constituante citoyenne qui ne lui appartient plus.
Ensuite , il y’ a une part de vérité dans ce que tu dis en
ce sens qu’ en politique , les arrangements que l’on fait avec le réel c.à.d. ses nécessités et ses circonstances
conduisent à trahir ses engagements de base , c’ est un grand classique.
Il y’ a un hiatus entre l’idéalisme idéologique et le
réalisme politique, quand on entre dans l’action politique, on passe de l’un à l’autre,
ce qui transforme sensiblement le projet politique qui était pourtant à l
origine de l’action politique.
Concernant le projet de constituante citoyenne, j’ai aussi
pensé à cette mécanique dès le début mais j’en suis arrivé à la conclusion que cela
ne représentait aucun danger à cause de la grande particularité de ce projet
politique : il n’a qu’un seul
principe (et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il peut rassembler
des gens de tout horizon).
Et c’est ce principe (constituante citoyenne tirée au sort)
qui fait exister ce projet, renoncer à ce principe, c’est renoncer au projet
politique en tant que tel.
Habituellement, les projets politiques ont des dizaines voir
des centaines de principes, ce qui explique que la grande majorité de ces
principes peuvent être trahit sans que ceux qui en sont porteurs prétendent
avoir changé de projet, pour le projet
de constituante citoyenne, ce n’est structurellement pas possible, soit on
renonce au principe et donc au projet, soit on adhère au principe et donc au projet,
il n’y a pas de demi mesure …