Si vous jugez sur les faits, alors ne transformez pas la situation. Ici, ce n’est pas la mendicité qui est interdite mais la charité privée.
Dans un pays qui se dit "libéral", une personne devrait être libre d’en aider une autre, vous ne croyez pas ?
A l’inverse, estimer que la politique sociale devrait relever exclusivement de l’Etat et de la force publique est la porte ouverte à des dérives malthusiennes. L’idée même de parquer les pauvres dans un coin de la ville et de les laisser à la charge de l’Etat n’est pas nouvelle puisque c’était le principe des funestes "workouses" de la période victorienne, où l’on enfermait mendiants, indigents, malades mentaux, mères célibataires, chômeurs, fainéants...