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Jean Rigole Jean Rigole 2.0 19 novembre 2014 22:24

On tout cas on sait maintenant que Tepa est anti République, comme Sigault et comme Belghoul et Salim Laïbi, Soral, Dieudonné, qui d’autres ?
 
Moi, tata Frida. smiley

 
Je lui pisse à la raie profond à ta raie publique des francs-macintosh. Mouahahaha !
 
Benajam a raison sur un point : le mouvement des Loupiottes est bien né outre-Manche (Angleterre & Écosse). Pour le reste et comme à son habitude, il ne voit que la partie du problème qui l’intéresse en occultant le reste. Tepa a eu raison de remettre à sa place cette calamité gauchiste révolutionnaire, même s’il aurait pu commercer par préciser que le terme philosophe revêtait à l’époque une signification beaucoup plus large qu’aujourd’hui, incluant par exemple la dimension économique. Contrairement à ce qu’avance Benajam, les Loupiottes ne se limitent pas aux sciences. Je prends l’exemple de l’emblématique Isaac Newton qui se livrait aux découvertes scientifiques le jour et passait plus de temps le soir venu à ses expériences alchimiques avec ses copains rosicruciens.
  
Le plus dramatique dans l’histoire est que tous les philosophes&encyclopédistes représentant les Loupiottes françaises (Jean le Rond D’Alembert, Denis Diderot, Claude Helvétius, le marquis de Condorcet, le baron de Grimm, Charles de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu, le baron d’Holbach, Lamoignon de Basville, Étienne Noël Damilaville, Jacques Turgot, baron de Laure, Voltaire, comte de Tournay, etc.) ont chopé la grave maladie de l’anglophilie et sont partis faire leur marché outre-Manche pour rapporter leurs théories économiques (libre-échange, libéralisme économique, anticorporatisme...) et les idées audacieuses des radicaux des Loupiottes britanniques. Le franc-maçon Ephraïm Chambers a rédigé le « Cyclopædia » en 1728, un dictionnaire universel des Arts et des Sciences qui a servi de matériel de base à l’élaboration de l’Encyclopédie. Son ouvrage lui a valu l’honneur d’être admis à la Royal Society de Londres, un repaire de rosicruciens et de francs-maçons. L’idée originale de l’Encyclopédie avait été lancée par le chevalier de Ramsay lors de son discours de 1737, un haut dignitaire de la maçonnerie. Il avait appelé à la constitution d’un dictionnaire universel des sciences utiles et des arts libéraux. L’autre franc-maçon clé du dispositif s’appelait André-François Le Breton, l’éditeur de l’Encyclopédie et haut gradé de la filiale française. Le tout piloté par la loge des « Neuf Sœurs » pour arriver à 1789.




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