En fait, les premières minutes ne donnent pas toute la signification que l’on peut tirer de cet entretien. C’est vrai que Alain Benajam dit une ânerie au début en niant la dimension philosophique (donc idéologique) du Mouvement des Lumières. C’est complètement stupide, surtout pour quelqu’un qui est président d’un Réseau Voltaire !! Et il s’enfonce ensuite dans ses propres contradictions. Tepa n’a aucun mal à le coincer, effectivement.
Mais vers la fin de l’extrait, après pas mal d’échanges brouillons, il explique qu’il ne faut pas perdre de vue que la dispute ne porte finalement que sur des mots, ce qui est vrai.
Que sont les Lumières ?
Qu’est-ce que la République ?
Que signifie être "historien" ?
Et puisqu’ils finissent sur Chouard : Qu’est-ce que la démocratie, évidemment.
On devrait plutôt voir les choses ainsi plutôt que de se demander qui a "gagné" ou "perdu" la dispute (ce qui n’a pas d’intérêt).