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Queens_of_the_Storage Queens_of_the_Storage 7 décembre 2014 15:02

Miroreur : "Le mépris généralisé pour les journalistes s’apparente beaucoup à celui que les gens ont pour le policier de base. Pourtant dans les deux cas on a souvent des personnes qui ne souhaitent qu’une seule chose : faire leur métier."

Votre réflexion se base sur un constat mais ne donne point son origine et à partir de là vous en construisez une argumentation qui n’est pas vrai à mes yeux. Le mépris envers ces deux corps de métiers est basé selon moi d’un parti pris et d’une certaine inégalité (d’une injustice ?) dans la manière dont ces professionnels exercent leur métier. L’environnement professionnel ne les aide pas d’ailleurs mais ne condamner que les supérieurs hiérarchiques ou le ministère de la justice comme des obstacles majeurs à leur intégrité n’est absolument pas vrai.

Aujourd’hui, l’image du gentil policier aimable garant de l’ordre social au service du citoyen n’est plus et ressemble beaucoup plus à un prédateur en quête de sensation forte afin de faire régner l’ordre et ce par tous les moyens mais surtout de la même manière pour tous, du petit citoyen qui traverse en dehors des clous au terroriste notoire, tout le monde va bouffer cher. Le policier s’adapte certes à son environnement de plus en plus violent mais ne fait plus l’effort de distinguer les vraies menaces des petites délits et n’hésite plus à employer la manière forte afin de faire respecter son autorité car il est le seul représentant de la violence légitime. Alors c’est très joli de dire que les policiers ne cherchent qu’à faire leur métier mais de quel manière le font-ils ? Le font-ils au nom de la justice de manière proportionné et égalitaire ?

Idem pour le journalisme. Comment traite-t-il ses informations ? Le fait-il par simple intérêt financier ou au nom de la vérité. Un témoignage sur les crises.fr explique assez justement la façon dont un journaliste travail ( http://www.les-crises.fr/invite-les-illusions-perdues-dun-jeune-journaliste-par-leonard/ ) et après lecture on est en droit de contester le statue de journaliste pour certaines personnes qui en abusent. Car oui, il y a des abus et certains en profitent quitte à salir l’image de leur métier mais d’autres sortent du lot mais ne sont point récompensés et sont même relégués au "placard" voir au silence. Donc ne restons pas là à se larmoyer sur le sort des pauvres policiers ou journalistes victimes du système et ne tombons pas dans la simplification en disant que Bachar est certes un dictateur sympa mais tortionnaire sanguinaire car c’est d’abord son régime qui torture. Gouverner un pays dans le chaos n’est pas un jeu d’enfant et d’autres gouvernements pseudo démocratiques ( la France par exemple ) ont utilisés ses méthodes mais eux le font légitimement sur des "terroristes". 




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