@ALBIN
Perso j’ai trouvé ces notes en mot à mot intéressant car permettant de bien prendre conscience du décalage (énorme) entre le texte réel et son rendu en français. Ce qui donne à la traductrice la même importance qu’a l’interprète dans un concert de musique classique. Il y a réellement recréation, c’est-à-dire tentative d’appropriation d’une pensée pour la retranscrire dans une autre langue.
Il est clair qu’avec le chinois la tâche est ardue. Bien plus qu’en grec. Puisque vous évoquez Plotin les notes sont abondantes aussi dans la version de Jean-François Pradeau et Luc Brisson. On voit bien les difficultés que peuvent poser le texte parfois.
Alors que dire du chinois qui n’a pas d’alphabet et qui utilise des images avec polysémie à la clef ? Sans compter ici l’antiquité du texte ce qui rajoute à la difficulté. Et sans compter la matière discutée, taoïsme, qui n’est pas non plus ce qu’il y a de plus facile..
Bref, la tâche n’est pas simple.