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christophe nicolas christophe nicolas 3 mars 2015 19:57

On nous vend les surgénérateurs. Le niveau de sûreté des surgénérateurs (page 12 en italique) est carrément catastrophique si on reprend l’historique des réacteurs et les Russes sont restés sur des puissances moyennes. En augmentant la puissance, il va falloir augmenter la circulation du sodium qui est le grand problème.


Qui est allé regarder l’état des pièces dans une cuve pleine de sodium liquide... qui connait l’histoire du K27 ?

On nous informe forcément d’un problème en fonctionnement mais pas d’un problème au démontage, d’ailleurs Superphénix vient d’être vidangé ces jours ci. 

Sur phénix le diagnostique est corrosion cyclique.... la corrosion est cyclique, c’est nouveau ! Forcément ils se trompent dans leur analyse, pas dans les observations mais dans leurs explications.

Si une pièce casse dans le réacteur, ils ne peuvent pas intervenir, ils sont aveugles à cause du sodium, ils ne peuvent pas détecter les fissures et ça peut faire des excursions nucléaire, ils ont d’ailleurs eu des problèmes de réactivité (page 14) qu’ils n’expliquent pas (rapport chap 4/2/2), heureusement négatives. Ces surgénérateurs doivent être arrêtés, ils pigeront, le problème est économique.

Je crois avoir bien cerné le souci technique mais je réfléchis à une alternative fission froide qui décontamine. Les industries ont besoin de puissance électrique et ne peuvent pas s’alimenter sur des machines synergétiques. Comme le transport électrique me pose soucis, il faut développer des centrales autonomes de moyenne puissance qui pourrait fonctionner avec des déchets nucléaires en les décontaminant. Le conditionnement sera beaucoup plus dilué et il faudra alimenter les sites qui ont besoin de puissance. Les génératrices seront de moyenne puissance au lieu des mastodontes dans les centrales en mutualisant sur un petit périmètre. L’idée est un chemin de transition pour le secteur de l’énergie électrique forte puissance et des réseaux électriques afin de faire moins puissant et plus autonome, l’inverse de ce qu’on fait mais qui offre de meilleures perspectives pour beaucoup de pays.

En fait, le leader est Areva, le CEA est prestataire ou co-traitant et ils sont emmanchés dans tous les projets de surgénérateurs. Sans perspective claire, ils sortiront les colts, je marche sur des œufs... 

Le top est Myrrha à Mol sur un site très sensible, entre Bruxelles, la Ruhr et la Hollande, au coeur de l’économie Européenne... Là, pour des raisons techniques, on entre en zone inconnue de réactivité.
 
Comme c’est l’UE qui donne les crédits, nos amis Allemands vont cogiter très fort dans les prochaines semaines...



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