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EctO 24 mars 2015 00:21

Merci MaQiavel pour cette review d’"Ainsi parlait Zarathoustra".

J’ai commencé Nietzsche par cet ouvrage, sous les conseils de mon père qui m’avait signalé que Nietzsche avait vraiment beaucoup secoué sa pensée (je crois comprendre que le "but" de ce texte est de toujours garder la pensée en mouvement).

Perso, j’estime qu’il n’y pas de choses à "comprendre" de ce texte, il faut juste le ressentir. Tant et si bien que je croyais ne rien comprendre aux vers (ou aux concepts si on veut) de Nietzsche, et pourtant les jours suivants, au fur et à mesure de mes pensées, j’arrivais à m’approprier certains vers et à les ressentir, à les comprendre à ma façon. Les idées d’étoile dansante qui émerge du chaos ; des trois métamorphoses de l’esprit étaient totalement opaques au moment de la lecture, mais je constate que ces idées représentent bien certaines choses que je constate au fur et à mesure de la vie.

Personne à mon sens ne peut avoir la même interprétation de Nietzsche, c’est un penseur absolument inclassable et indémodable. Certains ont tenté de se le réapproprier idéologiquement mais s’y sont toujours cassé les dents en le dénaturant.

Etant un fan ultime de 2001 (meilleur film de tous les temps, et de loin pour moi), je dois dire que le film de Kubrick ne partage pas que le titre de la chanson du générique. L’idée de l’éternel retour ou du surhomme sont omniprésentes dans le film. Rien que le découpage en chapitre du film passe de l’aube de l’humanité à son apogée dans les étoiles avant un retour en enfance. J’ai le sentiment que c’est juste nitzschéen jusqu’au bout des ongles. Un film à voir en tout cas, d’autant plus lorsqu’on a le Zarathoustra de Nietzsche dans la tête. Le film, mise à part sur les costumes peut-être, n’a de plus pas pris une ride sur les effets spéciaux.

"Cette remise en question constante, ce désir d’aller par delà l’homme, d’être néant et totalité à la fois, donne naissance à l’insécurité et à l’effroi, il est vrai. Mais il faut porter du chaos en soi pour donner naissance à une étoile dansante"

Je pense que cette phrase explique en partie l’état d’esprit de Hal dans 2001 et ce qui conduit au noeud scénaristique principal du film.

@ Eric Guéguen :

Cela n’a rien à voir avec le reste, mais j’ai appris que vous alliez vous faire éditer par Perspectives Libres, sachez que j’ai hâte de vous lire. Je n’écris pas souvent de messages sur ce site, mais je lis avec assiduité vos articles et ceux de MaQiavel, ainsi que de vos débats sur les fils de commentaires. C’est souvent enrichissant (même si parfois long et dur à lire sur un écran).




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