Cet ouvrage toujours m’est tombé des mains (l’éternel retour ?)
Bon, sincèrement... Je trouve la prose absconse et pompeuse de ce bouquin assez peu digeste. Elle ne m’impressionne guère par ses tours d’acrobatie. D’abord, je ne crois pas à la philosophie sans fondement scientifique, cette philosophie "littéreuse" on l’on joue sur les mots pour leur faire dire tout et son contraire avec des métaphores et des sous-entendus. Il faut choisir entre la dialectique et la poésie. A part ça, je pense que F.N. était possédé plus que génial, possédé dans le sens le moins figuré et le plus littéral que l’on puisse concevoir. Son propre Je était absent et son cerveau malade était un lieu de passage pour quelque chose qui n’aime pas l’humanité. Certes, l’ouvrage est une collecte de formules qui sonnent bien. Mais c’est un livre pour adolescent frustré en quête de puissance. Un peu comme le rap en musique.