@Chitine
Quand on voit un philosophe dont la philosophie produit sur lui l’effet exactement inverse de celui qu’il souhaiterait qu’elle ait, un philosophe qui appelle la volonté en obtenant l’apathie, un philosophe qui appelle la puissance en obtenant l’impuissance, il fait la preuve par son existence-même de ce combien sa philosophie est inepte.
En fait, Nietzsche n’est pas vraiment philosophe, mais plutôt phobosophe, car c’est la phobie qui guide sa pensée, d’où sa prostration terminale, une fois qu’il eût fait en sorte que ces phobies inhibitrices envahissent tout son intellect.
Théodule Armand Ribot a bien montré, dans son ouvrage les maladies de la volonté, dès la fin du XIXème siècle, par le rappel d’un certain nombre de faits cliniques, que la mise en mouvement volontaire, dépend, en-dessous de la faculté intellectuelle, d’un état d’affectif "positif". Or, on voit bien que Nietzsche, dans ses écrits, souffre d’un état d’affection négative, qui l’inhibe, en conséquence de quoi, ses écrits marquent l’incantation d’une volonté qu’il aimerait obtenir mais qu’il n’obtient jamais. La fin de sa vie, passée prostré dans l’apathie, le prouve.