Pour réaliser les idées de Chouard il
faudra bien arriver tôt ou tard à la confrontation, au rapport de force, nous
avons le nombre pour nous, 99% contre 1%, admettons que nous arrivions à
éliminer les corrupteurs et les servants du système actuel basé sur le
capitalisme dont beaucoup s’accomodent et ne veulent en changer pour rien au
monde même si ils sont autant esclaves que nous tous, il va falloir arriver à
un moment à une sorte de terreur robespierrienne avec pas mal
"d’incorruptibles" donc des fanatiques pour cette cause de
renversement du système en place prêts à mourir et sacrifier leurs familles,
leurs amis pour cette dite cause, à moins de planifier ce remplacement sur des
décennies, voire des siècles, peut être même des millénaires, cette situation
est inchangeable en l’état tout simplement car tous les moyens sont dans le
camp de "l’ennemi", médias, technologies, ressources, monnaies,
sciences, et de très grandes longueurs d’avance au niveau des connaissances et
de l’érudition sur nous autres les ploucs qui venons de nous apercevoir que le
moyen âge, nous y sommes encore, peut être même en pire puisqu’on nous a fait
croire que ce n’était plus le cas et que les puissants étaient nos amis.
Et last but not least, les 1% en cas de
besoin et malgré leurs divergences d’intérêt se connaissent plus ou moins et
sauront s’allier pour remettre les peuples (ploucs) à leur place, tandis que
nous il y a autant d’inconnues entre un marseillais et un auvergnat qu’il en existe
entre des allemands, des indiens, des chinois, des japonais, le projet mondial
de Chouard est beau mais est utopique, de plus les riches se réservent cette
magnifique planète comme terrain de jeu pour eux et leurs descendants, la
disparition subite de milliards d’entre nous dans un court laps de temps les
arrangerait plutôt.
Nous sommes des inutiles sacrifiables à leurs yeux, c’est pour cela que Chouard
est bien bon, trop bon, mais il ne réalise pas le machiavélisme des nantis pour
qui nous ne sommes à peine quelques statistiques sur des graphiques.
Un peu comme un pilote de drone n’a pas
l’impression d’être un tueur puisqu’après tout, ce ne sont que des images sur
un écran qu’il éradique à distance. Et avec un peu d’imagination, il n’y a pas
grande différence entre buter du pixel ou du polygone pour s’amuser
vidéoludiquement et déshumaniser une cible qui n’est qu’une ombre sur un écran
de contrôle.