Tout ce que l’on pourrait reprocher à Schopenhauer éventuellement ce serait de ne pas avoir su trouver cette part qualitative, ésotérique, des différents courants religieux
Schopenhauer s’attaque surtout à la théologie, qu’il considère comme l’enfant bâtard de la religion et de la philosophie. Au final, ce n’est ni de la philosophie, ni de la religion, et il déplore qu’elle ait pris une si grande place dans le catholicisme. En revanche il cite abondamment les Upanishad dans ses ouvrages, ainsi que certains grands mystiques, comme Angelus Silesius. Il reconnaît donc, même s’il ne parle jamais d’exotérisme et d’ésotérisme, qu’il y a dans les religions une espèce de noyau qui donne accès à la vérité.