Autrement dit vous défendez là votre propension (votre tendance naturel) à être animé d’un patriotisme aveugle (pardon, instinctif !), à aimer les tiens (quoi de plus normal !) même quand ils ont tort.

Vous accordez la primauté au sentimental (voire à l’animal) en suspectant la raison raisonnable ( que dis-je ? la logique). Vous aimez votre mère et votre patrie sans commune mesure... c’est-à-dire au mépris d’une haute idée de la justice, de la morale et de l’altérité.

La jungle, quoi !

Oui, puisque tout est instinct chez vous. Vous donnez l’exemple du lièvre de garenne et de la peur innée, instinctive, spontanée, atavique... au prétexte sans doute de l’existence d’un inconscient collectif et/ou de l’espèce... et vous y référez comme pour suggérer qu’il en est de même de l’homme.

Oh sacrilège !

Et la raison, nom de Dieu ! qu’on prête à l’homme ? Pourquoi la mépriser ? Et la faculté de transcendance attribuée à l’homme, qu’en faites-vous ? Y pensez-vous un peu ?

Je comprends mieux maintenant l’intérêt que vous prenez l’autre fois à faire l’éloge du général Bigeard réputé pour ses méthodes criminelles.

Finalement, elle est bien servie la philosophie dans les champs touffus de la subjectivisme et du nombrilisme !

Quel propagandiste vous feriez...

Rafff