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ffi 19 mai 2015 12:32

@Éric Guéguen
Merci. Je n’avais jamais su qu’Aristote concevait les causes finales comme la cause des causes efficientes. La fin justifie les moyens... Je me suis plus intéressé à l’histoire des sciences et à Leibniz en particulier, qui doit en faire une synthèse, je suppose, mais avec quelques amendements. 

Je conçois tout-à-fait qu’on puisse modéliser une pierre comme une chose inerte, et donc décrire son mouvement sans recours à la finalité, par considération de son inertie. Je suis donc en accord avec Newton sur ce point (quoique des principes finalistes comme les principes de Fermat et de Maupertuis ont aussi leur pertinence). En revanche, il me semble franchement absurde d’évacuer toute notion de cause finale chez l’homme et même chez les animaux, étant donné qu’en ces âmes, le mouvement procède toujours d’une volonté.

Du coup, mon idée était de poser deux modèle de connaissance : l’un sur objet, inerte, qui se meut par cause efficiente, qui concerne sciences physiques, chimiques,..Etc. L’autre sur un sujet, qui se meut tant par cause efficiente que par cause finale, qui concerne donc les sciences morales et politiques.

C’est un petit peu différent de cette finalité originelle (préétablie ?) d’Aristote. Ma pensée était plus portée sur une finalité définie en l’âme par la personne elle-même, concevant donc un pluralisme irréductible des finalités, propre au sujet. Maintenant, c’est possible qu’il y ait une finalité originelle et générale pour tous les hommes puis que nos finalités propres et particulières, qui sont secondes, soient jugées à l’aune de cette finalité, qui est première.




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