Sinon petit rajout afin de montrer ma position concernant le journal et les évènements avant qu’on ne m’accuse de faire l’apologie du terrorisme. Un post qui date du 10 janvier (http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/pourquoi-je-ne-suis-pas-charlie-161719#forum4209294).
"Il est vraiment regrettable de mettre toutes les victimes dans le
même panier et sous la bannière d’un Charlie Hebdo qui ne l’était plus
vraiment et qui maintenant était devenu celui animé par une islamophobie
et d’un racisme envers les musulman à peine voilé et surtout sous
couvert d’un gauchisme élitiste issu de leur dirigeant de l’époque, un
certain Philippe Val et accompagné de sa complice Caroline Fourest,
symbole d’un néoconservatisme nauséabonde et grouillant dans la
pénombre. Le Charlie Hebdo d’aujourd’hui s’était servi de sa culture
hérité de 68 (irrespectueux et irresponsable) pour mener sa petite
propagande dans un climat déjà enclin à une certaine phobie d’un
islamiste radical mangeur d’enfant et réducteur de tête post 11
septembre 2001. Ils ont voulu surfer sur cette vague, ils l’ont pris en
pleine face car personne ne les avait soutenu dans cette cause à peine
perdu et vide de sens mais delà à vouloir nous culpabiliser, nous
citoyen lambda, de ne pas les avoir soutenu dans leurs délires me fait
doucement rigoler.
L’article de ce matin sur le blog de Olivier Berruyer ( http://www.les-crises.fr/charlie-hebdo-pas-raciste-si-vous-le-dites-par-olivier-cyran/
) montre à quel point Charlie Hebdo vivait dans le déni et se cachait
derrière son héritage pour imposer une certaine vision borderline sur
des questions de société déjà entamé par la plupart des média
mainstream. Ils n’ont pas inventé l’eau chaude mais cherchait par tous
les moyen de se différencier des médias de la pensée unique sans la
renier totalement. C’est un peu l’exception qui confirme la règle. Donc
comme je l’ai souligné précédemment, je ne remets pas en question
l’identité propre de Charlie Hebdo et leur manière d’aborder leur métier
de journaliste car ils n’ont pas été attaqué pour ça mais par contre
c’est ce qu’ils sont devenus, la manière dont ils ont tapé sur une
religion qui, ne nous leurrons pas, avait pour objectif de stigmatiser
une partie de la population directement et indirectement afin de
justifier voir affirmer cette doctrine, cette identité néocons tout en
se cachant derrière la liberté d’expression, la laïcité, la démocratie,
l’anti-racisme, Sangoku, etc ... c’est ça que je trouve vraiment lâche.
Et ça m’énerve d’assimiler les victimes de Charlie Hebdo à cette lâcheté
de la part des dirigeants du journal et des politiques (voir de la
politique) qui étaient derrière et qui leur ont imposé une ligne
éditoriale.
De mon point de vu, ce n’est pas les deux terroristes qui les ont tués
(enfin si mais pas seulement). Eux, ils ont seulement appuyés sur la
gâchette mais c’était tout de même la dernière étape d’un long processus
qui a finalement emmené les victimes à une mort programmé mais bien
avant cela il faut aussi remettre en cause tout une politique, à la fois
interne et externe au pays, qui a aussi grandement contribué à tout
cela. A l’heure actuelle, tous les responsables de se massacre ne sont
pas tous morts et pire encore, ils sont convaincus que leur combat est
juste.
Je ne suis pas Charlie mais je respecte les morts, leurs proches et
je compatis dans leur douleur mais jamais je me laisserai
instrumentalisé de cette manière."
Résultat des courses : 17 morts TTC (tout terroriste compris), une gay pride de faux-cul près à s’enfiler avec les pires criminelles de guerre au nom de la laïcité la liberté d’expression et du "Oh la mort c’est affreux !", des gamins condamnés pour apologie du terrorisme, des lois anti-terrorismes par palette en veux-tu en voilà directement dans notre fion au fond à gauche, une super surveillance de masse que même la NSA nous envie et 12 millions € pour un journal tout pourri à se partager sur la tête de victimes qui n’avaient rien à voir avec Charlie Hebdo et de leurs familles. Même à six pied sous terre les politiques et les survivants réussissent encore à nous les faire détester voir plus, c’est dingue !