@Éric Guéguen
Oui.
Il y a aussi une confusion chez pas mal de gens entre la sympathie que l’on a envers quelqu’un et l’assentiment que l’on accorde a l’opinion de ce quelqu’un.
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Il y a dans cette manière de penser un implicite bien pourrave : celui qui ne pense pas comme moi n’est pas digne de ma sympathie, ce qui implique que ce que je pense est mieux fondé a priori, plus "vrai" - comme si une vérité pouvait s’instituer à partir d’un homme seul.
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Il y a beaucoup de mépris dans la posture du rejet affectif au prétexte d’incompatibilité de point de vue qui révèle une grande hypocrisie.
(et en fait en écrivant ceci je me rend compte que ce que j’écris est d’une grande banalité pour ceux qui ont, entre autres ici - et dont vous-même - fait le point sur la pensée de la "gauche" moderne française).
Amicalement.