Le phénomène OVNI, dégagé du
concept tôle et boulons, et vu en tant qu’état supérieur de
conscience a déjà été analysé par Jacques Vallée, il y a une
cinquantaine d’années de cela, en tant que « voyage en Magonie »,
épousant le mode culturel de l’époque concerné (des succubes de
l’antiquité, jusqu’aux apparitions mariales du XX° s, en passant
par les voyages au pays des fées et les sabbats diaboliques). Le
concept n’a rien de nouveau, si ce n’est qu’entre temps de nombreux
chercheurs en ufologie (par Ex Jacobs ou B. Hopkins), y compris dans
le milieu universitaire (John Mack), on démontré qu’un grand nombre
de ces expériences personnelles répondaient à des critères
modélisables qui ont depuis été transférés du domaine de la
psychiatrie au domaine des dossiers classés non résolus.
Selon M.T. De Brosses, au bas mot plus
de 3,5 millions d’américains (7 millions selon Jacobs), en 1990,
répondaient à ces critères d’expérimentations qui se faisaient in
ou hors-corps, selon un schéma récurrent, et la plupart du temps à
l’insu des concernés, hors du champs de leur mémoire, et ramenés à
leur conscience à l’aide de l’hypnose. En clair, il est possible que
n’importe qui ait eut le bénéfice (ou le maléfice, car souvent
très mal vécu) de ce genre d’expérience, sans même en avoir
conscience.
La profondeur mystique de ce type
d’expérience fera que dans les prochaines décennies, les futurs
investigateurs feront le rapprochement entre ce type de phénomènes
et les expériences de type chamaniques ou nagualistes, qui tiennent
du même rapport avec des forces supérieures dématérialisées. A
ce titre, la planète entière n’est probablement aujourd’hui qu’un
immense laboratoire à ciel ouvert où des intelligences supérieures
qui opèrent par l’astral jouent avec l’espèce humaine comme nous,
jouant avec les souris dans les centres de recherche. Des entités
dématérialisées qui ont la capacité, comme le soutenait Ingo
Swan, de se fondre parmi nous physiquement dans la plus grande
discrétion.